Ô temps ! si l'on pouvait dans ton urne profonde
Ô temps ! si l'on pouvait dans ton urne profonde
Puiser des jours nouveaux comme on puise de l'onde,
J'en voudrais bien encor !
Je dirais à la vie : oh ! que ta fleur renaisse !
Et je reposerais sur mon front la jeunesse,
Cette couronne d'or !