PLUME DE POÉSIES Forum de poésies et de partage. Poèmes et citations par noms,Thèmes et pays. Écrivez vos Poésies et nouvelles ici. Les amoureux de la poésie sont les bienvenus. |
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| Louis Aragon | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Louis Aragon Sam 13 Aoû - 16:11 | |
| Louis Aragon est un poète, romancier, journaliste et essayiste français, né le 3 octobre 1897 à Neuilly-sur-Seine et mort le 24 décembre 1982 à Paris. Il est également connu pour son engagement et son soutien au Parti communiste français de 1930 jusqu'à sa mort. Avec André Breton, Paul Éluard, Philippe Soupault, il fut l'un des animateurs du dadaïsme parisien et du surréalisme. À partir de la fin des années 1950, nombre de ses poèmes ont été mis en musique et chantés (Jean Ferrat, Léo Ferré, etc.), contribuant à faire connaître son œuvre poétique. La première chanson tirée d'une œuvre d'Aragon date de 1953 : elle est composée et chantée par Georges Brassens et a pour paroles le poème paru dans La Diane française en 1944 : "Il n'y a pas d'amour heureux". |
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| Sujet: Re: Louis Aragon Sam 13 Aoû - 16:12 | |
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Dernière édition par Andy le Sam 13 Aoû - 16:22, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Louis Aragon Sam 13 Aoû - 16:12 | |
| Biographie
Fils naturel de Louis Andrieux (préfet de police, ancien sénateur de Forcalquier) et de Marguerite Toucas, en 1924, il fut, après avoir participé au dadaïsme, l'un des créateurs du mouvement surréaliste avec André Breton, Paul Éluard et Philippe Soupault. Avec Breton et Éluard, entre autres membres du groupe surréaliste, il adhère au Parti communiste français. Certains de ses textes montrent sans contexte une approbation de la terreur organisée par l'URSS bolchévique et stalinienne 1, il écrit notamment en 1931 Vive le Guépéou2 (Guépéou), dans le recueil Persécuté persécuteur. Il ne devient critique à l'égard de l'URSS qu'après la mort de Staline, à la suite des révélations par Khrouchtchev des crimes du stalinisme. |
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| Sujet: Re: Louis Aragon Sam 13 Aoû - 16:12 | |
| Sa poésie est largement inspirée, depuis les années 1940, par l'amour qu'il voue à son épouse, Elsa Triolet, écrivain elle aussi, et belle-sœur de Vladimir Maïakovski. Son œuvre porte en filigrane la secrète blessure de n'avoir pas été reconnu par son père, Louis Andrieux, de 33 ans plus âgé que sa mère, Marguerite Toucas. Celle-ci, afin de préserver l'honneur de sa famille et de son amant, le fait passer pour le fils adoptif de sa mère et Andrieux, pour son parrain. Il évoque ce qui fut le drame secret de sa vie dans un petit recueil de poèmes intitulé Domaine Privé. Il est aussi, avec Robert Desnos, Paul Éluard, Jean Prévost, Jean-Pierre Rosnay et quelques autres, parmi les poètes qui prirent résolument parti, durant la Seconde Guerre mondiale, pour la résistance contre le nazisme. C'est là le sujet d'une autre blessure profonde : la rupture avec son ami Pierre Drieu La Rochelle qui, après avoir « hésité entre communisme et fascisme » (voir Une femme à sa fenêtre), s'est tourné vers le nazisme. Sorte de suicide, qui le poussera à se donner vraiment la mort à la Libération. Il existe aussi des « œuvres croisées » entre ces deux amis : Gilles et Aurélien. |
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| Sujet: Re: Louis Aragon Sam 13 Aoû - 16:13 | |
| Après le décès de son épouse en 1970, Aragon affiche ses préférences homosexuelles3, que Drieu La Rochelle avait évoquées dès les années 1930, dans Gilles notamment. Roger Nimier disait d'ailleurs, à son propos : « C'est le seul homme capable d'assister à une réunion du Comité Central du PCF en smoking rose ». Il meurt le 24 décembre 1982, veillé par son ami Jean Ristat. Il est inhumé dans le parc du Moulin de Villeneuve, dans sa propriété de Saint-Arnoult-en-Yvelines, aux côtés de sa compagne Elsa Triolet. |
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| Sujet: Re: Louis Aragon Sam 13 Aoû - 16:13 | |
| Le journaliste À L’Humanité
Louis Aragon adhère au Parti communiste français en janvier 1927. Contrairement à la plupart de ses amis surréalistes qui s'en détachent les années suivantes (certains pour y revenir plus tard, tel Paul Éluard), il reste fidèle à cet engagement jusqu'à sa mort. Parmi ses activités militantes, le journalisme et la direction de journaux placent Aragon dans le réel de son siècle. Il travaille à L'Humanité en 1933, pour la rubrique des faits divers. |
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| Sujet: Re: Louis Aragon Sam 13 Aoû - 16:13 | |
| La revue Commune (1933-1939)
La même année, en juillet 1933, il est, avec Paul Nizan, secrétaire de rédaction de la revue Commune, éditée par l'Association des écrivains et artistes révolutionnaires. Cette association se fixe pour but de rassembler le plus largement possible le monde de la culture dans la lutte contre le fascisme et le nazisme. À partir de janvier 1937, Aragon est membre du comité directeur de Commune, aux côtés d'André Gide, Romain Rolland, Paul Vaillant-Couturier. La revue s'annonce dès lors « revue littéraire française pour la défense de la culture ». Gide s'en retire en août 1937, Vaillant-Couturier meurt à l'automne 1937. Romain Rolland n'est plus de première jeunesse, c'est donc Louis Aragon qui en est le directeur effectif. Il y accueille en décembre 1938, comme rédacteur en chef, un jeune écrivain, Jacques Decour. Commune a tenu sous l'égide d'Aragon un rôle majeur dans la mobilisation des intellectuels pour la défense de la République espagnole. |
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| Sujet: Re: Louis Aragon Sam 13 Aoû - 16:13 | |
| Directeur de Ce soir (1937-1953)
En mars 1937, Aragon est appelé par son Parti, à diriger le nouveau quotidien du soir, Ce soir, qu'il lance. Il partage la direction du journal, qui tente de concurrencer Paris-Soir, avec l'écrivain Jean-Richard Bloch. Son activité est intense, car il mène de front cette tâche avec l'écriture romanesque et sa participation à Commune. Ce soir, interdit en août 1939, renaît à la Libération. Aragon en reprend la direction en duo avec Jean-Richard Bloch, puis seul après la mort de ce dernier en 1947. Le journal, qui compte Émile Danoën parmi ses collaborateurs, disparaît en mars 1953. |
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| Sujet: Re: Louis Aragon Sam 13 Aoû - 16:13 | |
| Les Lettres françaises (1953-1972)
Aragon, directeur de l'hebdomadaire littéraire Les Lettres françaises, issu de la Résistance et devenu la propriété du Parti communiste, devient le propriétaire d'un journal désormais autonome politiquement et financièrement dans les jours qui suivent l'arrêt de Ce soir. Épaulé par Pierre Daix, rédacteur en chef, le journal mène à partir des années 1960 un combat de plus en plus ouvert contre le stalinisme et ses séquelles dans le bloc de l'Est. Il fait connaître des écrivains tels que Alexandre Soljenitsyne ou Milan Kundera. Lorsque la revue condamne violemment l'invasion de Prague par les chars soviétiques en 1968, les abonnements en provenance de l'URSS et des pays de l'Est sont brutalement interrompus. La revue Les Lettres françaises, devenue déficitaire, ne bénéficie d'aucun rattrapage financier de la part du Parti communiste et cesse sa parution en 1972, année qui consacre la fin des activités journalistiques d'Aragon. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Louis Aragon Sam 13 Aoû - 16:14 | |
| L’éditeur
Parallèlement à ses tâches journalistiques, Louis Aragon dispose d'un moyen pour faire connaître les écrivains. Il est en effet président directeur général d'une maison d'édition appartenant à l'orbite éditoriale communiste, les Éditeurs français réunis (EFR). Héritiers de deux maisons fondées dans la Résistance, La Bibliothèque française et Hier et Aujourd'hui, les EFR, qu'il dirige avec Madeleine Braun, publient dans les années 1950 les écrivains français rattachés communément au courant « réaliste socialiste ». C'est aux EFR qu'est publié Premier Choc, le roman qui vaut à André Stil, futur académicien Goncourt, le Prix Staline 1953. Ils publient les écrivains « réalistes socialistes » soviétiques. Mais leur rôle ne se limite pas à la diffusion de ces œuvres. Ils font connaître les écrits de Tchèques comme Julius Fučík ou Vítězslav Nezval, les poèmes de Rafael Alberti, Yánnis Rítsos ou l’œuvre de Vladimir Maïakovski. À partir du début des années 1960, ils permettent la connaissance des littératures soviétiques non russes, tel les romans de l'écrivain kirghize Tchinguiz Aïtmatov, mais aussi des écrivains russes se situant dans le « dégel » post-stalinien : L'Ingénieur Bakhirev de Galina Nicolaëva, publié en 1960, Babi Iar de Anatoli Kouznetsov, publié en 1967. De même, en 1964, les EFR éditent le premier roman de l'écrivaine est-allemande Christa Wolf, Le Ciel partagé. Enfin dans le domaine de la poésie, Aragon lance la collection Petite sirène, qui permet de faire aimer au public non seulement des auteurs consacrés, comme Pablo Neruda, Eugène Guillevic ou Nicolas Guillen, mais aussi de jeunes poètes français, tel Dominique Grandmont, Alain Lance ou Jean Ristat. |
| | | | Louis Aragon | |
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