D'vtilles mouuemens pour moy,
Bien tard grand roy comme je pense,
Je seray mareschal de France,
Tard on verra par mes aquests,
Un paquet de quatre laquais,
Apres auoir beu comme à nopce,
Pisser derriere mon carosse,
Peu se rencontrent dans les cours,
De Saint Agnans et de Harcourts,
Peu de soleils qui sachent luire,
Pour vertu guider et conduire,
Et quoy doncques force falots,
Force badins, force palots,
Force fols, force mercenaires,
Force méchans patibulaires,
Force rebelles deguises,
Forces lutins canonises,
Tel fust, et l'esprit, et la vie:
Decil qui par maudite enuie,
Vainement du temps de Louys,
Dont vous estes le digne fils,
S'opposoit au cours salutaire,
Des graces qu'il daignoit me faire,
Et tels sont mesmes ces jaloux,
Qui pour me nuire auprés de vous,
Vous font à croire que je jouë,
Mon argent comme de la bouë,
Que l'or en mon gousset placé,
C'est eau dans un panier percé.
Grand roy c'est de cette maniere,
Que sans joüer je fais biziere.