LES SCIEURS DE LONG
Rien n’est aussi aimable
Que les scieurs de long.
Ils vous scient des planches
Tout le long du jour.
Et aussi des grandes lattes
Pour couvrir les maisons.
Tant qu’ils sont sur la bille
Ils scient des chevrons.
Aussi de la membrure
De tout échantillon.
V’là la Saint-Jean qu’arrive
Les écus rouleront.
Nous irons voir nos femmes
Les ceux qui en auront.
Y a plus que le petit Pierre,
Mais nous le marierons.
Avec la fille du maître
Qui est ici présent.
Nous irons à la noce
Comme tous les parents.
L’an d’après sur la bille
Joueront les p’tits enfants.
Car rien n’est si aimable
Que les scieurs de long.
[variante :]
Rien n’est aussi z’aimab’
Fanfru, cancru, fanfru, laïla,
Rien n’est aussi z’aimab’
Que les scieurs de long.
Scions, scions, scions de la planch’ !
Scions, scions, scions du bois,
Scions, scions, scions de la planch’ !
Scions, scions, scions du bois.