PLUME DE POÉSIES
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

PLUME DE POÉSIES

Forum de poésies et de partage. Poèmes et citations par noms,Thèmes et pays. Écrivez vos Poésies et nouvelles ici. Les amoureux de la poésie sont les bienvenus.
 
AccueilPORTAILS'enregistrerDernières imagesConnexion
 

 Sophie d'Arbouville (1810-1850) La Sérénade.

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Sophie d'Arbouville (1810-1850) La Sérénade. Empty
MessageSujet: Sophie d'Arbouville (1810-1850) La Sérénade.   Sophie d'Arbouville (1810-1850) La Sérénade. Icon_minitimeLun 15 Aoû - 20:00

La Sérénade.

Mère, quel doux chant me réveille ?
Minuit ! c'est l'heure où l'on sommeille.
Qui peut, pour moi, venir si tard
Veiller et chanter à l'écart ?

Dors, mon enfant, dors ! c'est un rêve.
En silence la nuit s'achève,
Mon front repose auprès du tien,
Je l'embrasse et je n'entends rien.
Nul ne donne de sérénade
À toi, ma pauvre enfant malade !

Ô mère ! ils descendent des cieux,
Ces sons, ces chants harmonieux ;
Nulle voix d'homme n'est si belle,
Et c'est un ange qui m'appelle !
Le soleil brille, il m'éblouit...
Adieu, ma mère, bonne nuit !

Le lendemain, quand vint l'aurore,
La blanche enfant dormait encore ;
Sa mère l'appelle en pleurant,
Nul baiser n'éveille l'enfant...
Son âme s'était envolée
Quand les chants l'avaient appelée.



Sophie d'Arbouville.
Revenir en haut Aller en bas
 
Sophie d'Arbouville (1810-1850) La Sérénade.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Sophie d'Arbouville (1810-1850) L'hirondelle.
» Sophie d'Arbouville (1810-1850) Anxiété.
» Sophie d'Arbouville (1810-1850) Séparation.
» Sophie d'Arbouville (1810-1850) Je crois
» Sophie d'Arbouville (1810-1850) Tristesse.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
PLUME DE POÉSIES :: POÈTES & POÉSIES INTERNATIONALES :: POÈMES FRANCAIS-
Sauter vers: