PLUME DE POÉSIES
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 Théodore de Banville

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MessageSujet: Théodore de Banville   Théodore de Banville Icon_minitimeMar 16 Aoû - 23:24

Étienne Jean Baptiste Claude Théodore Faullain de Banville, né le 14 mars 1823 à Moulins (Allier) et mort le 13 mars 1891 à Paris, fils du lieutenant de vaisseau Claude Théodore Faullain de Banville et de Zélie Huet, est un poète, dramaturge et critique français. Célèbre pour les Odes funambulesques et les Exilés, il est surnommé « le poète du bonheur »


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Dernière édition par Andy le Lun 22 Aoû - 23:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Théodore de Banville   Théodore de Banville Icon_minitimeMar 16 Aoû - 23:24

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MessageSujet: Re: Théodore de Banville   Théodore de Banville Icon_minitimeMar 16 Aoû - 23:24

Ami de Victor Hugo, de Charles Baudelaire et de Théophile Gautier, il est considéré dès son vivant comme l’un des plus éminents poètes de son époque. Il a notamment découvert le talent naissant d’Arthur Rimbaud.
Banville unit dans son œuvre le romantisme et le parnasse, dont il fut l’un des précurseurs. Il professait un amour exclusif de la beauté et la limpidité universelle de l’acte poétique, s’opposant à la fois à la poésie réaliste et à la dégénérescence du romantisme, face auxquelles il affirmait sa foi en la pureté de la création artistique.
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MessageSujet: Re: Théodore de Banville   Théodore de Banville Icon_minitimeMar 16 Aoû - 23:25

Vie

Théodore de Banville a fait ses études au lycée Condorcet à partir de 1830. Encouragé par Victor Hugo et par Théophile Gautier, il se consacra à la poésie, et fréquenta les milieux littéraires parmi les plus anticonformistes. Il méprisait la poésie officielle et commerciale, fut l’adversaire résolu de la nouvelle poésie réaliste et l’ennemi de la dérive larmoyante du romantisme.
Il collabora aussi comme critique dramatique et chroniqueur littéraire aux journaux le Pouvoir (1850), puis le National (1869) et devint une figure très importante du monde littéraire, devenant membre de la Revue fantaisiste (1861), où se retrouvent les poètes qui furent à l’origine du Parnasse et de tous les mouvements du siècle.
Il rencontre Marie-Élisabeth Rochegrosse en 1862 (ils se marieront treize ans plus tard), et organise la première représentation de Gringoire en 1866. Il publie Les Exilés en 1867, recueil qu’il dédie à sa femme et qu’il considéra comme le meilleur de son œuvre.
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MessageSujet: Re: Théodore de Banville   Théodore de Banville Icon_minitimeMar 16 Aoû - 23:25

Il fut l’un des auteurs les plus influents du monde des lettres, auteur de théâtre, poète de la seconde génération romantique et critique littéraire, et fut admiré et souvent imité par toute une génération de jeunes poètes de la deuxième moitié du xixe siècle.
Sa revue collective, le Parnasse contemporain, initia Arthur Rimbaud, à la poésie de son temps. Le 24 mai 1870, celui-ci, alors âgé de 16 ans, envoya à Théodore de Banville un courrier auquel il joignit plusieurs poèmes (Ophélie, Sensation, Soleil et chair), afin d'obtenir son appui auprès de l’éditeur Alphonse Lemerre. Banville, bien qu'il répondît à Rimbaud, ne publia jamais de ses poèmes.
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MessageSujet: Re: Théodore de Banville   Théodore de Banville Icon_minitimeMar 16 Aoû - 23:25

En novembre 1871, Théodore de Banville logea chez lui Arthur Rimbaud, mais dès le mois de mai, ce dernier dans ses lettres dites « du voyant » exprime sa différence et, en août 1871, dans son poème parodique, Ce qu'on dit au poète à propos de fleurs, exprime une critique ouverte de la poétique de Banville.
En 1872, avec son Petit Traité de poésie française, Banville rompt avec le courant symboliste. Il publie presque une œuvre par an tout au long des années 1880, et meurt à Paris le 13 mars 1891, peu après la publication de son seul roman, Marcelle Rabe.
Théodore de Banville a particulièrement travaillé, dans son œuvre, les questions de forme poétique, et a joué avec toutes les richesses de la poésie française. Il lui a été reproché d’avoir manqué de sensibilité et d’imagination, mais son influence salutaire, permit à de nombreux poètes de se dégager de la sensiblerie mièvre qui survivait au véritable romantisme.
Il est inhumé au cimetière du Montparnasse.
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MessageSujet: Re: Théodore de Banville   Théodore de Banville Icon_minitimeMar 16 Aoû - 23:25

Œuvres

Il s’est aussi occupé avec Asselineau de la troisième édition des Fleurs du mal de Baudelaire.
Les Cariatides, poésies, 1843. Recueil salué par Charles Baudelaire.
Les Stalactites, poésies, 1846
Odelettes, poésies, 1856
Odes funambulesques et Le Sang de la Coupe, poésies, 1857. Ces recueils lui apportent la consécration et marquent une évolution vers plus de souplesse et de charme.
La Mer de Nice - Lettres à un ami, Poulet-Malassis, 1861
Contributions au Parnasse contemporain, 1866, 1871, 1876
Les Exilés, 1867
Idylles prussiennes, 1870-1871
Petit Traité de poésie française, 1871. Texte à partir duquel il se détourne peu à peu de la poésie contemporaine à la suite d’un violent désaccord avec le symbolisme.
Trente-six Ballades joyeuses, 1873
Rondels composés à la manière de Charles d’Orléans et Les Princesses, sonnets, 1874
Les Occidentales et Rimes dorées, 1875
Roses de Noël, 1878
Contes pour les Femmes, 1881
Mes souvenirs, 1882
Nous tous, 1883
Contes héroïques, 1884
Lettres chimériques, 1885
Madame Robert, contes, 1887
Sonnailles et clochettes, 1888
Les Belles Poupées, 1888
Marcelle Rabe, roman, 1891
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MessageSujet: Re: Théodore de Banville   Théodore de Banville Icon_minitimeMar 16 Aoû - 23:26

Théâtre
Le Feuilleton d'Aristophane, en collaboration avec Philoxène Boyer, Théâtre de l'Odéon, 26 décembre 1852
Le Beau Léandre, Théâtre du Vaudeville, 27 septembre 1856
Le Cousin du Roi, Théâtre de l'Odéon, 4 avril 1857
Diane au bois, Théâtre de l'Odéon, 16 octobre 1863
Les Fourberies de Nérine, Théâtre du Vaudeville, 15 juin 1864
La Pomme, Théâtre Français, 30 juin 1865
Gringoire, comédie historique, Théâtre Français, 23 juin 1866. Dédiée à Victor Hugo, qui avait mis en scène un jeune poète dans Notre-Dame de Paris, publié en 1899 à la librairie Conquet-Carteret et Cie, 1899, avec des illustrations de Jacques Clément Wagrez.
Florise, comédie en quatre actes, 1870
Deïdamia, Théâtre de l'Odéon, 18 novembre 1876
La Perle, Théâtre Italien, 17 mai 1877
Riquet à la houppe, 1884
Socrate et sa femme, Comédie-Française, 2 décembre 1885
Le Baiser, Théâtre-Libre, 23 décembre 1887
Ésope, 1893
Œuvres posthumes
Dans la fournaise, poésies, 1892
Critiques, 1917
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MessageSujet: Re: Théodore de Banville   Théodore de Banville Icon_minitimeMar 16 Aoû - 23:26

Hommages

Moulins, sa ville natale, lui a dédié une avenue, ainsi qu'un parc (près de la gare) où trône sa statue de bronze, œuvre du sculpteur Jean Coulon. Le plus ancien lycée de la ville porte son nom.
Un square est dédié à Théodore de Banville dans le quartier du port de Nice, face à la mer. Citation gravée dans la pierre du square : « Les villes ont leur destinée écrite et le sort de Nice est de régner sans partage parmi ces filles de la Méditerranée qui sont vêtues de flots transparents et de poser fleuris. »
Son buste, sculpté par Jules Roulleau, est exposé dans le Jardin du Luxembourg, à Paris.
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MessageSujet: Re: Théodore de Banville   Théodore de Banville Icon_minitimeMar 16 Aoû - 23:26

Citations

« Théodore de Banville n’est pas précisément matérialiste ; il est lumineux. Sa poésie représente les heures heureuses. » Baudelaire, Fusées,
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