Il lui disait: -Vois-tu, si tous deux nous pouvions,
-L'âme pleine de foi, le coeur plein de rayons,
-Ivres de douce extase et de mélancolie,
-Rompre les mille noeuds dont la ville nous lie;
-Si nous pouvions quitter ce Paris triste et fou,
-Nous fuirions; nous irions quelque part, n'importe où,
-Chercher loin des vains bruits, loin des haines jalouses,
-Un coin où nous aurions des arbres, des pelouses;
-Une maison petite avec des fleurs, un peu
-De solitude, un peu de silence, un ciel bleu,
-La chanson d'un oiseau qui sur le toit se pose,
-De l'ombre; et quel besoin avons-nous d'autre chose?-
Juillet 18...