PLUME DE POÉSIES
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

PLUME DE POÉSIES

Forum de poésies et de partage. Poèmes et citations par noms,Thèmes et pays. Écrivez vos Poésies et nouvelles ici. Les amoureux de la poésie sont les bienvenus.
 
AccueilPORTAILS'enregistrerDernières imagesConnexion
 

 Victor HUGO (1802-1885) Le dôme obscur des nuits, semé d'astres sans nombre

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Victor HUGO (1802-1885) Le dôme obscur des nuits, semé d'astres sans nombre Empty
MessageSujet: Victor HUGO (1802-1885) Le dôme obscur des nuits, semé d'astres sans nombre   Victor HUGO (1802-1885) Le dôme obscur des nuits, semé d'astres sans nombre Icon_minitimeMer 21 Sep - 20:01

Le dôme obscur des nuits, semé d'astres sans nombre,
Se mirait dans la mer resplendissante et sombre ;
La riante Stamboul, le front d'étoiles voilé,
Semblait, couchée au bord du golfe qui l'inonde,
Entre les feux du ciel et les reflets de l'onde,
Dormir dans un globe étoilé.

On eût dit la cité dont les esprits nocturnes
Bâtissent dans les airs les palais taciturnes,
À voir ses grands harems, séjours des longs ennuis,
Ses dômes bleus, pareils au ciel qui les colore,
Et leurs mille croissants, que semblaient faire éclore
Les rayons du croissant des nuits.

L'oeil distinguait les tours par leurs angles marquées,
Les maisons aux toits plats, les flèches des mosquées,
Les moresques balcons en trèfles découpés,
Les vitraux, se cachant sous des grilles discrètes,
Et les palais dorés, et comme des aigrettes
Les palmiers sur leur front groupés.

Là, de blancs minarets dont l'aiguille s'élance
Tels que des mâts d'ivoire armés d'un fer de lance ;
Là, des kiosques peints ; là, des fanaux changeants ;
Et sur le vieux sérail, que ses hauts murs décèlent,
Cent coupoles d'étain, qui dans l'ombre étincellent
Comme des casques de géants !
Revenir en haut Aller en bas
 
Victor HUGO (1802-1885) Le dôme obscur des nuits, semé d'astres sans nombre
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Victor HUGO (1802-1885) Tu disais : « Ô soleils sans nombre !
» Victor HUGO (1802-1885) Oh ! je sais qu'ils feront des mensonges sans nombre
» Victor HUGO (1802-1885) Ce fut, sous le ténébreux dôme
» Victor HUGO (1802-1885) Qu'il vienne des coquins sur la honte qu'on sème;
» Victor HUGO (1802-1885)Qu'il vienne des coquins sur la honte qu'on sème

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
PLUME DE POÉSIES :: POÈTES & POÉSIES INTERNATIONALES :: POÈMES FRANCAIS-
Sauter vers: