Et l'on se conte à voix basse
Que le noir vaisseau qui passe
Est en granit,
Et qu'à son bord rien ne bouge ;
Les agrès sont en fer rouge,
Le mât hennit.
Et l'on se met en prières,
Pendant que joncs et bruyères
Et bois touffus,
Vents sans borne et flots sans nombre,
Jettent dans toute cette ombre
Des cris confus.