Fo 26 147/343. 1853. Océan, 112.
Loin des rayonnements, des triomphes, des fêtes,
Loin,de tous, les heureux riant sur tous les faîtes,
Parmi les cyprès et les houx,
Mes strophes par. moments avec extase flottent,.
Le malheur, hallier noir où tant de voix sanglottent,
Est le lieu des chants les plus doux.
Calme! attendrissement! asile! en ces ténèbres
Où gronde, âpre et saignant l'ïambe aux yeux funèbres,
L'hymne de l'amour prend'son vol.
L'ange obscur de la nuit fait avec la même ombre
Le cri que jette aux bois l'orfraie oblique et sombre,
Et la chanson du rossignol.