Fo 115 147/155. 1856. Océan. 119.
Vie - apparences - visions de l'immensité
C'est le même infini qui, mer bleue, ombre épaisse,
Roule, apporte, retire et rapporte, sans cesse,
Dans son flot que son flot poursuit,
Le jour éblouissant, fantôme d'étincelles,
Vivant et frissonnant sous ses millions d'ailes,
Et le cadavre de la nuit.
1852-1870 997
Oh! qui, n'a pas tremblé quand l'heure la. rapporte,
Quand-passe cette grande et formidable morte,
Les yeux fermés, sourde à nos voeux,
Traînant comme des joncs les longs frissons de l'ombre
Avec les vents, les bruits, les nuages sans nombre,
Et les astres. dans ses cheveux!,
Fo 117 146/161. 1856?
L'été quand les eaux coassent
Dans les halliers, pleins de voix,
Cela fait aux gens qui passent
Prendre un sentier hors des bois.
dans ses havres
Le noir faiseur de cadavres
L'ivrogne de sang humain.
Et quant à,faire la 'guerre
A monseigneur Godefroi
Je ne le conseille guère
Même à de pires que toi.