PLUME DE POÉSIES
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 Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRITF° F° 274 66/9. Printemps 1870.

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James
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James


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Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRITF° F° 274	66/9. Printemps 1870. Empty
MessageSujet: Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRITF° F° 274 66/9. Printemps 1870.   Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRITF° F° 274	66/9. Printemps 1870. Icon_minitimeVen 23 Déc - 12:56

F° 274 66/9. Printemps 1870.
pensifs
O soldat, te voilà' dans le rang, et tu penses;
A quoi donc? Au devoir, aux saintes récompenses,
A la mort glorieuse et sacrée, à l'honneur,
a la femme aimée
A la patrie
à la rentrée -au lit [nid]
- Où t'attendent-les mains du père qui bénit.

Nous allons, s'il te plaît, continuer, César.
F° 275 ' 66/11. Février-mars 1870.
Que tu t'appelles Isaïe,
Que tu sois Jean d'herbe vêtu,
Que tu sois la face haïe
De l'honneur et de la vertu,
1852-1870 1021
passe et va comme le javelot
Indifférent à tout ce qui n'est pas la cible.

bique dithyrambique
F° 276 Autour de 1870.
Quand monsieur le curé dénonce dans sa chaire
L'idylle d'un bouvier avec une vachère,
Quand madame Beacher plaide pour l'oncle Tom,
Quand le diable choisit Bismark pour factotum,
Quand Shakespeare à côté d'Ariel met Bottom,
ADDENDUM
F° 273 Après l'exil.
Ils reconnaîtront l'homme étranger aux partis,
Penché sur les souffrants, les pleurants, les petits,
Qui n'a d'aucune mort voulu faire sa fête,
Et dans l'ombre est resté fidèle à la défaite;
Qui, faible ou fort, n'a rien combattu que le mal;
Qui, du camp terrassé ni du camp triomphal,
Ne s'est fait le tribun et ne s'est cru l'apôtre,
Et n'a jamais voulu d'un vainqueur ni de l'autre.
Fo 195 1858?
Une nuit je courais la poste au clair de lune
Sur la route qui lie Irun à Pampelune,
Regardant l'horizon s'enfuir, et pour régal
Ayant le mayoral compliqué du sagal;
Les forêts frissonnaient au loin, d'ombre remplies;
Et huit mules de feu, secouant des folies
De grelots, de plumets, de houppes, de pompons,
Faisaient dans les ravins trembler l'arche des ponts.
LE MANUSCRIT 24 789
1870-1884
F° 1 -144/14. 1874.
Quand Roland. appelait Charlemagne,
Charlemagne! et sonnait 'du cor à Roncevaux;:
Lorsque Hippolyte était traîné par ses chevaux,
Quand Bayard expirait sans réproche et saris tache,
Quand madame Roland disait devant la hache
Que de crimes commis en ton nom, Liberté!
C'est de l'ombre, 'et pourtant' c'était de la clarté,
Car une grande mort rayonne. - Mais...
Fo 2 1874-75.
Sache qu'un bon flatteur, c'est l'insulteur; on flatte
Mieux en perçant un sein qu'en baisant une patte;
Lécher Néron, c'est bien; mordre Caton, c'est mieux;
Romieux

Lèche un' tyran, c'est bien, mords un proscrit, c'est mieux.
Les Proudhons sont meilleurs valets. que les Romieux.

Les prêtres ont un art, c'est d'insulter les femmes;
Par des lascivetés dévotement infâmes, -
Ils les attaquent, vils, obscènes, sans rougir.
Pilez dans un mortier Margoton, Zéangir,
Crébillon fils, Vadé, Corydon et Bathylle,
Vous aurez une pâte assez semblable au style
De Veuillot, quand il.cherche à salir par l'affront
La grande George Sand, calme et l'aurore au front.


F° 4 70/207. 1871-73.
l'an neuf
Que Georges pour sa fête ait un pantin tout neuf,
Que Nodier aperçoive un Elzévir qu'entr'ouvre
Le frais zéphir d'Avril sur le vieux quai du Louvre,
Qu'un pêcheur de morue arrive à Lofoden,
Qu'Adam s'éveille et voie Ève errer dans l'Eden,
Ce qui sort tout d'abord de ces hommes de proie,
De science et d'amour, c'est un long cri de joie.
Fos 5 et 6 144/5. Autour de 1872.
Rose au bal essayant sur nous ses yeux vainqueurs,
Douce et belle, et faisant le massacre des coeurs,
Voltaire ayant Garasse et Nonotte à fouailler,
Romieu gris, un renard soupant d'un poulailler,
Un chat plein de souris se léchant les babines,
Romulus, casque en tête, enlevant les Sabines,
L'abbé Gaume, tapant sur l'université,
N'ont pas plus d'allégresse et de férocité.

L'avenir vient, déluge. Oh! je serai content
Pourvu qu'en cette mer qui monte, et qu'on entend,
La. justice ait le sort d'Arion, et parvienne,
Tremblante, à surnager sur. le dos de Devienne.
espèce
Pour que la conscience humaine s'en repaisse
Je cherche une lueur dans la nuit, plus épaisse
Et plus mêlée au ciel que les branches des bois.
Les bêtes et les rois, ces mornes somnambules.
bulles
FO, 7-8 ' '66/73. 1871-72.
N'être pas grand, c'est fort contagieux;
Le nain donne sa peste, et tout se rapetisse;
On trouve

la police où l'on vit la justice;
En un ruisseau d'égout il changerait le Nil;
On appelle Sénat ce qu'on nommait chenil;

Ô. Louis, roi des rois, roi soleil, il étrique
Ton sceptre d'or jusqu'à n'en faire qu'une trique.

J'ôte la pierre, amis, de dessus l'in-pace.

Quand tu ferais vibrer sous un archet de soie
Le violon persan fait d'un os de poisson.
1870=1884 1025
. Or -ton honnêteté, cuistre,
Eh bien, je n'y crois pas éperdûment.

Pan aux pieds- fourchus. -

tout cela
Est moins grand que le Cid en habit d'écurie

Supposons que la reine Ecrevisse
Prenne un'jour le soudard Chacal à son service;
Vous aurez Changarnier servant la droite;

on lit dans ce lexique
Fiasco, voyez Strasbourg; Chute, voyez Mexique.

Alimenter, mon :âme aux gamelles de Rome!
Point. ' -
Sur ce, droit au but et pas de faux-fuyants.,.
*
Où Juvénal jeta sa plus superbe écume.

Le sud Harmodius et le nord Ankarstrom.

Un crime pour un monde est un faux point d'appui.

Ce Sénat.! quelle,horreur!.tremblons, -tremblez, je tremble
ça se.conjuge l'anarchie.
les hurleurs
les spectres rouges et noirs
je te dis,'-à' juge = séquelle
En tirant. du panier une tête à laquelle.
Adhère' en'çoré un peu de sciure de bois :
- Mange.=''I1 en sort du sang, juge,' et je té dis : bois. -
et je te l'offre

Et l'on a ce héros Rampon (ajoutez' 1'n)

Volis avez canonné ' le peuple; vous.tirâtes
Sur Rome et sur Paris ainsi que des pirates.
F° 9 70/250. Vianden, 1871?
La ligne` droite est-bonne, 'et le juste la suit';
Mais ce n'est pas toujours -la même qu'on fréquente;
alors

Ô Larabit, vers toi, frémissant, j'ai soufflé.
Quel noir fourmillement de monstres, Duruflé!


Le sage a la tangente et le fou la sécante.
Jamais sur cette terre et dans notre horizon,
On n'a tout à fait tort ni tout à fait raison.
Est-ce que tout n'est pas matière à controverse?
Dans notre certitude un peu de doute perce'.
plus hagards
La Corse et ses bandits, la Vendée et ses gars.

Il s'agit que le peuple ait enfin tout son droit.


Fo 10 173/42. Vers 1873.
Heureuse d'entrevoir
Dans le frais clair-obscur 2 du bois des asphodèles
Plein de nids murmurants et de battements d'ailes,
Le doux temple d'Hébé que les Amphyctions
Consacrèrent avec des imprécations.
recueilles
Le doux bruissement des ailes et des feuilles.


F° 11 141/2. 1872.
Ainsi la même énigme et le même mystère
Est.sur Jasomirgott luttant contre Lothaire;
Sur la tour d'Elseneur et sur la tour d'Argos,
Sur les derniers saxons et sur les derniers goths;
Fo 12 126/9. 1872.
(comptez si vous pouvez,)
Tout ce qu'en se fourrant dans les branches, s'attire
De coups de becs, de coups de pattes, un satyre
Lorsqu'il veut essayer de regarder de près
Ce qui se passe aux plus ténébreux des forêts.
Demandez au satyre
Pourquoi ces coups de becs furieux qu'il s'attire,
Ce songeur vous dira : c'est parce que je vois
De près ce,qui se passe au fond obscur du bois.

_________________
J'adore les longs silences, je m'entends rêver...  
James
Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRITF° F° 274	66/9. Printemps 1870. Une_pa12Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRITF° F° 274	66/9. Printemps 1870. Plumes19Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRITF° F° 274	66/9. Printemps 1870. Miniat14Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRITF° F° 274	66/9. Printemps 1870. James_12Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRITF° F° 274	66/9. Printemps 1870. Confes12

Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRITF° F° 274	66/9. Printemps 1870. Sceau110
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