PLUME DE POÉSIES
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 Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRITF° Fe. 57 77/158. 1877-78.

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James
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James


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Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRITF° Fe. 57	77/158. 1877-78. Empty
MessageSujet: Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRITF° Fe. 57 77/158. 1877-78.   Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRITF° Fe. 57	77/158. 1877-78. Icon_minitimeVen 23 Déc - 13:00

Fe. 57 77/158. 1877-78.
Je voudrais bien savoir de quoi vous vous mêlez.
Un poète
Voix dans. la foule -
-Bohème!
Un autre poète
Voix dans la foule
Avare!


J'éclairerai la vaste obscurité des âmes.
L'ombre est. une descente obscure de prodiges.

Aimez les jeunes, vieux. Jeunes, plaignez les vieux.
Ô génie, aie un peu pitié de l'envieux.

pour le brin d'herbe
Qui tremble et pour l'esprit qui monte, âme superbe,
Tout est enveloppé d'inconnu, rien n'est sûr,
Rien n'est fixe, excepté les astres dans l'azur.

ou :
Rien n'est fixe et n'est vrai que l'astre dans l'azur.
[Verso. Ébauches très cursives pour Le Pape]
Fo 58 1874.
Et la terre qui veut l'air pur, la moisson mûre,
Les hameaux fraternels, les fleurs, les fruits murmure :
Sois maudit, sceptre affreux des princes, qui me vaux
Tous les 'piétinements d'hommes et de chevaux'!'
F~ 59 1874.
Que le père enseigne l'enfant,
Que l'enfant inspire le père!

Il parle à Tyr, il prie à Delphe, il pleure à Thèbes.
Une mauvaise action n'est pas plus tôt faite

qu'elle, vous punit.
Le grand chêne offre une *ombre utile au nid qui tremble.
Quand cet homme se vit plus grand que tous les autres,
Il songea que Jésus avait ses douze apôtres,
Que Bonaparte avait ses douze maréchaux,
Que pour la pourpre, pour les coups, pour les cachots,
Il importait
.. d'avoir d'autres vous-mêmes.

... à nous deux nous faisons le tonnerre;
Toi tu le fais en haut,.moi je le fais en bas.
Bruit du tonnerre
Houumm! .
Le volcan
Mais je te vaux..

Je vaux mieux même. Un pet
1870-1884 1039
Me suffit
et quant au résultat flagrant
effort très faible, effet très grand.
Iras-tu comparer
Ton tremblement de terre avec ma chiquenaude.
Pour la tombe, il fallait s'appuyer sur des tailles
Hautes dans les débats, fières dans les batailles,
Dût-on, jouet de tous, des prêtres, des soldâts,
Finir, l'un par Marmont, et l'autre par Judas.
Ce qu'un Achille ignore, 'un Thersite le sait.
Fo 60 67/83. Mars-mai 1872. Océan, p. 304.
L'oiseau.
A un enfant
Ne t'accoutume pas à mettre en ta maison
Pour joujou, pour hochet, pour joie, une- prison.
Enfant, ne' te fais pâs 'un bonheur d'une cage.
Fo 61 1872?
J'avais des nations, je veux un continent.
Pas de pire vainqueur qu'un vaincu revenant.
Supprimons les bonheurs, les malheurs, la fortune,
que l'Europe soit une.
Qu'elle ait un intérêt et qu'elle porte un nom.
Que nul, lorsqu'elle aura dit Oui, ne dise Non;
Qu'on sente que Demain vit en elle, et qu'on voie
Poindre en elle l'amour, sortir d'elle la joie,.
Et qu'on dise : Ce peuple est le peuple promis.
ennemis
sommes
Il ne connaît, étant le frère aîné des hommes,
De loi què la nature et de maître que Dieu.
Fo 62 148/290. 1874?
Imprécation
.... au cirque le *cadavre du César
Que les tigres, les ours, les loups et les lions
Posent sur le tyran leur patte familière,
Et qu'on traîne le monstre au fond du spoliaire 9!
F° 63 1873-74?
Le vent, propre et soigneux
... et le vent avait pris
Dans un coin de l'azur les brumes balayées.


Trois princesses, qui sont parfois trois ennuyées,
Tant le ciel pèse, et tant il est fastidieux
Et bête, de n'avoir pour amants que des dieux,
Flore, Vénus, Hébé, ces déesses grisettes,
Erraient sous la feuillée et cueillaient des noisettes.
Les enfants

Alors...
Je me mis à conter le conte que' voici
- Près de Chandernagor et de Mémorency
Dans une antiquité si vieille qu'elle est noire,
Il était une fois un roi nommé Magloire,
Magloire, nom royal et bête comme tout,
F° 64 1874.
Est-ce qu'il, n'est pas beau que tant d'ouragans noirs
Soufflent sur toi, dès l'aube et dans l'horreur des soirs,
Sans changer ton âpre attitude?
F° 65 Vers 1875.
Une. voix

Oh! quel commencement!
Une autre voix (du démon)
Si ce n'était la fin!
Voix
La fin de rien. Rien n'est fini. Tout continue.
La nue est dans l'abîme, et'l'astre est dans la nue;

Et de-là nue en deuil l'astre sort éclatant.
Il règne, et quand il a fini, moi, je commence;
Il était le grand astre et je suis l'astre immense.
F° 66 - Vers 1875.
Drame

... un homme
Peut, de.quelque forfait qu'il s'entende accuser,
Etre grand de s'absoudre et non de s'excuser.
On répond : ce jour-là j'ai sauvé le Pactole.
On répond : ce jour-là j'ai pris le Capitole;
On répond.: ce jour-là,- j'ai délivré Paris.
On est, grand. Mais, grand Dieu, répondre par des cris
A des pleurs:! Mais...
1870-1884- 1041
... 144/12. 1874.
Et dans ma compagnie il mourut cinquante 'hommes,
Non dès vieux comme moi, qui ne sont bons à' rien
Qu'à mourir
De là d'horribles deuils et des larmes amères
Pour des femmes, des sceurs,'des promises, des mères,
Et de bons vieux parents, et 'de là mon dédain
Pour le sort; qui souvent en guerre est un gredin.
F° 68 147/383. Vers 1875.
Une villa bâtie en pouzzolane.

Style réticulaire
brique
` Dans lés temps d'indigence et d'honneur féddal,
Siècles au fond desquels resplendit Durandal,
Quand les' barons venaient se chauffer aux cuisines
Du donjon qui jetait de l'ombre aux tours voisines,
Quand la grand seigneurie était pauvre,' - ét vivait
Sans un 'liard én poché et I 'épée - au chevet,


F° 69 Vers 1875.
La 'terre sent quelqu'un hors d'elle qui la tient. ',
Est-ce un dieu de l'umiëre? est-ce un dieu de ténèbres?
Prenez garde au ruisseau 'qui - se change en- torrent,
Prenez garde au torrent 'qui se 'change en rivière;
Prenez garde à la mer qui ne submerge guère
Que les deux tiers du globe, et qui tâche d'avoir
Ce qui reste en donnant l'assaut matin et soir.
Qu'est-ce que ce serait qu'une sphère noyée?
Ah! du moins, la comète, heureuse, est foudroyée!
Quel chaos! quelle fuite étrange dans les cieux!
Un dieu de braise, un dieu de nuit, aux deux essieux
Rugissent, essayant de vaincre l'Enflammée
L'un à force de brume et l'autre de fumée,
Elle les dompte, elle est superbe, et fièrement,
Jette à. jamais sa vie au pâle firmament;
Mais un globe noyé .
Fos 71-72 148/392. [Océan, 59.]
'Nuda
Elle me dit : Veux-tu que j'ôte ma chemise?
Et je lui dis : Jamais la femme n'est mieux mise
F° 67


Que toute nue. Ô jours du printemps passager!
On commence par rire, on finit par songer.
Joie! Astarté sans masque! extase! Isis sans voile!
Avez-vous vu parfois se lever une étoile?
Ce fut superbe. - Eh bien, dit-elle, me voici.
Et devant Adonis Vénus était ainsi;
Et c'est ainsi qu'Aglaure apparut comme, un rêve
A Socrate, et qu'Adam a pu contempler Eve.
Et je m'agenouillai devant elle, ébloui.
Tout sur terre est refus; la nudité, c'est Oui,
C'est la voluptueuse et sombre hardiesse
De la femme osant être effrontément déesse;
C'est un tel idéal mêlé d'un tel réel
Que l'âme voit l'Eden, et le préfère au ciel!
Car, dit l'âme, ce sein, ce bras rond, ce pied leste,
Ce cou blanc, ce flanc pur, ce n'est donc pas céleste?
C'est de la cendre. Eh bien, j'aime la cendre, moi!
Et je ne, restai pas à genoux. Lutte,,effroi,
Pleurs, sourires, extase, et qu'avez-vous à dire?
Est-ce qu'au fond de L'ombre une invisible lyre
Ne, chante pas le chant que nul n'écoute en vain?
Êtes-vous donc exempts du passage divin
Des nuages en fuite au-dessus de vos têtes?
Comment donc ferait-on pour s'excepter des fêtes
Que l'été donne à tous les êtres à la fois?
Est-ce qu'on n'entend pas des flûtes dans les bois?
Tous les souflies, du vent sont des rêves; l'aurore
Là-haut sur la colline.est une voix sonore;
Les nids sont doux, il est des fleurs.dans les vallons,
L'eau, coule, et savons-nous jamais où nous allons?
30 mai 1874.
[ébauche de Nuda, 1-3; 7-10]
[ébauché de Dans le jardin, 39-44]

Puisque vous êtes belle entre toutes les belles,
Puisque l'oiseau ne peut chanter que son amour,
Puisque je ne peux faire autrement que t'aimer
Je dis que l'ombre est douce
et je dis
Et qu'il faudra toujours nous aimer dans les bois.
F° 73 66/30. Mai 1874.
J'ai vu l'énOrmité des tempêtes profondes.
Comédie
1870-1884 1043
[ébauche de Nuda, 26-32]
çar l'homme est souvent.glorieux
'ceci : l'azur des.yeux '
Et je suis - la vertu que juge l'innocence.
Fo 74 , Mai juin 1877.
Tout ce qui, vers l'ombre et la tombe,
En'nous se dérobe et fléchit,'
Du premier cheveu qui blanchit
A la première dent qui tombe.

-Le Mage Moadgogmu

J'adjure ceux qui nous gouvernent de s'arrêter devant ce seuil terrible.
Un de ces trois partis est déshonoré. Que les deux autres réfléchissent.

J'ai déjà eu dans mes bras ma mère expirante. Vais-je revoir cette
heure affreuse?
Fo 75 256/154. 1875?
Partout Christ
Socrate

Le droit triomphe de la force,
et c'est déjà. Wilberforce
Qu'on voit poindre en Léonidas.

Que ton nôm soit le fier complice
De tous ces noms qu'il faut bénir!
Que de ses rayons il emplisse
Le mystérieux avenir!
Qu'il - soit haï de' la bassesse!
Qu'il

s'épande, augmentant sans cesse.
Son bruit comme les grandes 'eaiix l'
Qu'il sorte pur des catacombes!
Qu'il-ait' la majesté des tombes
Et 'la lumière des berceaux!

- l'univers'.
Tant on garde la soif qu'on a de l'infini!
Tant la foule a besoin dans ce monde puni,..
D'une fin à 1a -peine, au meurtre; à la souffrance!
Tant est inapaisable en l'homme l'espérance!

le vil conseil : enrichissez-vous!

_________________
J'adore les longs silences, je m'entends rêver...  
James
Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRITF° Fe. 57	77/158. 1877-78. Une_pa12Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRITF° Fe. 57	77/158. 1877-78. Plumes19Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRITF° Fe. 57	77/158. 1877-78. Miniat14Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRITF° Fe. 57	77/158. 1877-78. James_12Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRITF° Fe. 57	77/158. 1877-78. Confes12

Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRITF° Fe. 57	77/158. 1877-78. Sceau110
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