Fos 99-100 Océan, 105.
Oh! je.compte sur l'ouverture
Sur l'issue et+ sur l'infini! '
Je trouve toute la nature
Trop noire, et d'homme assez puni!
Mais j'espère [biffé; ici la place pour un quatrain]
Toute la terre est effarée.
Que de prêtres! que de soldats!
Ce Bonaparte indigne Atrée,
Ce Bazaine étonne Judas.
[ici la place pour un quatrain]
Gouffre sans borne! écueils sans nombre,
Sable à Memphis, neige à Thulé;
Mais je vois au fond de cette ombre
L'énorme portique étoilé!
7 nov. 1876.
FO5 103-104 Après le 4 mars 1876.
Lâcher la guerre, et puis crier : Bellone, arrête!
J'ai peur de toi! fût-on Napoléon, c'est bête.
Mars ne s'arrête pas comme on veut.
Fo 105 Fin de l'exil?
Dans ces formations successives de l'homme,
Gour " doit précéder Tyr, Tyr doit précéder Rome,
Rome doit précéder Paris. Après Paris.
Une ville où jamais on n'entendra de cris,
Sereine, ressemblante à l'éternelle aurore,
Apparaîtra
Fo 106 92/134. Après le 14 février 1876.
l'or faux
Des guerriers, 'des lauriers et des arcs triomphaux.
Sous l'armure et sous les lierres,
Préférant l'aigle aux vautours,
Du bon droit auxiliaires,
Les tours sont des chevalières,
Les chevaliers sont des tours.
F° 107 92/95. Peut être de 1876.
parle
... es-tu de ceux qui mettent
La muselière à l'hydre et la chaîne aux dragons,
De ceux qui font tourner la foudre sur ses gonds,
De sorte que faisant on ne sait quel partage
Elle frappe tantôt Rome et tantôt Carthage?
1870-1884 1051
De sorte qu'elle frappe, et selon la rencontre
Tantôt le roi, tantôt le peuple, Pour et Contre!
Fa 109 92/238. Août 1873.
L'Arc de Triomphe était sinistre, et l'on eût dit 12
Que sur la haute cime où son front resplendit,
Triste, il se demandait : comment rentrer sous terre?
Que lui le grand témoin et le grand solitaire
Ô porte, la plus grande où la gloire ait passé '
Vas-tu laisser passer la honte? B sous ta voûte B
l'archange survenant (aux anges).
- Ah! que vous êtes hommes!
Oh! quel accablement! chute affreuse! A quoi bon
Avoir fait écrouler Habsbourg, Capet, Bourbon,
Vingt trônes, en chantant l'immense Marseillaise?
Avoir devant les rois dressé Quatre-vingt-treize,
À quoi bon avoir mis en déroute la nuit
En être venu là que tout s'évanouit,
Et qu'il ne reste rien de ces fières batailles!
Être un Arc de Triomphe égal aux fières tailles
D'Achille, d'Annibal, de César, de Cyrus!
A quoi bon tant de jours d'histoire disparus
Grands travaux acceptés, grandes pages vécues!
Avoir sur son fronton des victoires vaincues!
F. 110 92/237. Suite du fo 109.
le jour 'est odieux
devant la honte
Sentir que Marengo voudrait prendre la fuite,
Ou qu'Austerlitz voudrait éteindre le soleil!
Avoir sur son fronton des victoires-vaincùes!
Et sachant, à. travers leur t meurtrie
Que le ciel est à.ceux qui sauvent la patrie,
Avaient l'impatience auguste de mourir.
.bâtard
Se demander avec angoisse si plus tard
Les nations voudront fatiguer leur paupière
A lire ce qu'on lit sur ce livre de
pierre,
Si le froid avenir croira ce monument,
Et s'il ne dira pas que votre histoire ment
Et que ces pages-là n'ont pas été vécues?
Avoir sur son fronton des victoires vaincues!
Elle fait cercle avec les planètes du ciel
Et ce groupe se chauffe au soleil éternel,
[cf. La Terre, 4-5]
*
24797 f 495. 92/242.
La haute porte était sinistre et l'on eût dit
Que sur l'auguste cî[me]