Silence.
Dans la solitude qu'on voit.
La vie est trop calme et trop bonne
Qui nous exauce de rayons;
Le champ permet que nous venions,
L'horizon s'élargit et donne. . .
Avec son bonheur d'accueillir,
L'aube tendre est une merveille.
Le doux soir nous donne sa veille
Comme sa douceur à cueillir.
Sur la montagne qui s'ennuie
Le soleil pleure malgré lui;
C'est par hasard qu'un éclair luit,
C'est sans savoir que vient ta pluie. . .
Mystérieuse et sans souffrir,
La nuit pâle fait toujours place. . .
Restons là, nous avons l'espace.
L'univers nous laisse dormir.
Le ciel écoute les apôtres. . .
Le destin nous voit à genoux.
Là-bas, là-bas, plus loin que nous,
L'avenir est comme les autres!