PLUME DE POÉSIES Forum de poésies et de partage. Poèmes et citations par noms,Thèmes et pays. Écrivez vos Poésies et nouvelles ici. Les amoureux de la poésie sont les bienvenus. |
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| Louis-Hyacinthe Bouilhet | |
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Invité Invité
| Sujet: Louis-Hyacinthe Bouilhet Ven 20 Avr - 1:00 | |
| Louis-Hyacinthe Bouilhet Louis Hyacinthe Bouilhet, né à Cany (Seine Maritime, arrondissement de Dieppe), le 27 mai 1822 et mort à Rouen le 18 juillet 1869, est un poète français. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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| Sujet: Re: Louis-Hyacinthe Bouilhet Ven 20 Avr - 1:00 | |
| Biographie
Il fut condisciple de Flaubert au collège de Rouen, puis ami intime. Après l'abandon de ses études de médecine1, Louis Bouilhet a exercé les métiers de professeur de littérature et de conservateur de la Bibliothèque de Rouen. Il a appartenu aux mouvements littéraires romantique et parnassien. |
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| Sujet: Re: Louis-Hyacinthe Bouilhet Ven 20 Avr - 1:00 | |
| Bouilhet en Littérature
Il dédia à son ami Flaubert son premier ouvrage Melaenis, conte romain2 (1857) poème historique en cinq chants, qui décrivait les mœurs romaines sous l’empereur Commode et qui le fit remarquer. Son recueil de poèmes intitulé Fossiles fut très remarqué parce qu'il y essayait d'utiliser la science comme sujet pour la poésie. Ces poèmes furent inclus par la suite dans Festons et astragales (1859). |
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| Sujet: Re: Louis-Hyacinthe Bouilhet Ven 20 Avr - 1:01 | |
| Sa poésie[
Sa poésie cultive une grande recherche dans la pureté, qui est spécialement appréciée dans le Parnasse. Il s'y joint des thèmes délicats évoquant la beauté, la femme, l'amour. Voici deux morceaux de poésie de cet auteur, extraits de son recueil posthume Dernières chansons (1872) : |
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| Sujet: Re: Louis-Hyacinthe Bouilhet Ven 20 Avr - 1:01 | |
| Le Tung-whang-fung
« La fleur Ing-wha, petite et pourtant des plus belles, N’ouvre qu’à Ching-tu-fu son calice odorant ; Et l’oiseau Tung-whang-fung est tout juste assez grand Pour couvrir cette fleur en tendant ses deux ailes.
Et l’oiseau dit sa peine à la fleur qui sourit, Et la fleur est de pourpre, et l’oiseau lui ressemble, Et l’on ne sait pas trop, quand on les voit ensemble, Si c’est la fleur qui chante, ou l’oiseau qui fleurit. (...) » |
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| Sujet: Re: Louis-Hyacinthe Bouilhet Ven 20 Avr - 1:01 | |
| Jasmin
« J’ai cueilli pour vous seule, à sa branche flétrie, Ce jasmin par l’hiver oublié dans la tour. J’ai baisé sa corolle, et mon âme attendrie Dans la dernière fleur met son dernier amour. Château de La Roche-Guyon. 185... » |
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| Sujet: Re: Louis-Hyacinthe Bouilhet Ven 20 Avr - 1:01 | |
| Son théâtre
Comme dramaturge il obtint un certain succès avec sa première pièce, Madame de Montarcy (1856), qui fut jouée pendant soixante-dix-huit soirées au théâtre de l’Odéon ; Hélène Peyron (1858) et L’Oncle Million (1860) furent aussi favorablement reçus. Mais de ses autres pièces, dont quelques-unes ont pourtant un certain mérite, seule la Conjuration d'Amboise (1866) eut du succès. |
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| Sujet: Re: Louis-Hyacinthe Bouilhet Ven 20 Avr - 1:02 | |
| Bouilhet et ses amis
L’histoire littéraire moderne se souvient moins de Bouilhet pour ses propres écrits que pour le rôle essentiel qu’il a joué auprès de Flaubert, car c'est lui qui fit à ce dernier les recommandations de la plus grande rigueur pour l'écriture de ses œuvres. Il est aussi celui qui lui souffla l’idée de s’inspirer du fait divers de Delphine Delamarre pour créer Madame Bovary. Flaubert lui faisait chaque semaine la lecture des nouvelles pages du roman durant les années de sa gestation. De belles pages furent écrites sur l'amitié entre les deux auteurs et leur relation littéraire3. Bouilhet fut un critique impitoyable mais toujours juste. « En perdant mon pauvre Bouilhet, j’ai perdu mon accoucheur, celui qui voyait plus clairement que moi-même. Sa mort m’a laissé un vide dont je m’aperçois chaque jour davantage. » — Gustave Flaubert
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| Sujet: Re: Louis-Hyacinthe Bouilhet Ven 20 Avr - 1:02 | |
| Maupassant écrivit un émouvant poème à la mort de Louis-Hyacinthe Bouilhet, dont voici les quatre premiers vers et les quatre derniers : « Il est mort, lui, mon maître ; il est mort, et pourquoi ? Lui, si bon, lui, si grand, si bienveillant pour moi. Tu choisis donc, Seigneur, dans ce monde où nous sommes, Et pour nous les ravir, tu prends les plus grands hommes. (...) Et puis le voilà mort et parti pour jamais Vers ce monde éternel où le génie aspire. Mais de là-haut, sans doute, il nous voit et peut lire Ce que j'avais au coeur et combien je l'aimais. »
Louis Bouilhet repose au cimetière monumental de Rouen à quelques pas de son ami d'enfance, Gustave Flaubert. |
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| Sujet: Re: Louis-Hyacinthe Bouilhet Ven 20 Avr - 1:02 | |
| Bibliographie non exhaustive
Melaenis, conte romain, Paris, M. Lévy, 1857 Madame de Montarcy (1856) Les Fossiles (Revue de Paris 1858 ou 1859) Hélène Peyron, drame en cinq actes, Paris, A. Taride, 1858 Festons et Astragales (1859) L'Oncle Million (1861) Dolorès (1862) Faustine (1864) La conjuration d’Amboise (1866), comédie. Mademoiselle Aïssé, drame en quatre actes, Paris, Michel Lévy frères, 1872 Dernières chansons, poésies posthumes avec une préface de Gustave Flaubert, Paris, Michel Lévy, 1872 Sous peine de mort, comédie Poésies - Festons et astragales, première éd. 1859, réédition, introduction et notes de Claude Le Roy, Ed. H&D, 2009 |
| | | | Louis-Hyacinthe Bouilhet | |
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