Océanus
L'océan des clameurs aux flots impérissables,
Dont le baiser polit le faîte ardu des rocs,
Se redresse ou s'écrase en de suprêmes chocs
Et fait peur aux lions qui rôdent sur les sables.
De ces grèves, l'on voit, comme de larges socs,
Bordant de lourds sillons des champs infranchissables,
La nef errante, au fort des vents tordant les câbles
Qui meuglent dans la nuit telles des voix d'aurochs.
Pièces retrouvées