III
A Pol Neveux.
Pélops, par l'épaule d'ivoire
Qui tous les maux guérit,
M'arracheras-tu de l'esprit
La face de la Gloire?
Chaque aube annonce une victoire
Que l'autre aube flétrit.
Plus heureux celui qui n'écrit
Et ne pense qu'à boire.
Il est aux bois tièdes et verts
De jeunes femmes, et tes vers
N'ont que toi pour les lire.
Et le vent dans un peuplier
Quand il chante fait oublier
Les cordes de la lyre.