POESIES POSTH. INES
Je ne dis rien de toi, toi, la plus enfermée !
Toi, la plus douloureuse, et non la moins aimée !
Toi, rentrée en mon sein ! Je ne dis rien de toi
qui souffres, qui te plains, et qui meurs avec moi !
Le sais-tu maintenant, ô jalouse adorée,
ce que je te vouais de tendresse ignorée ?
Connais-tu maintenant, me l' ayant emporté,
mon coeur qui bat si triste et pleure à ton côté ?