PENSEES DE RIQUET, XX
Il y a des voitures que des chevaux traînent par les
rues. Elles sont terribles. Il y a des voitures qui
vont toutes seules en soufflant très fort. Celle-là
aussi sont pleines d'inimitié. Les hommes en haillons
sont haïssables, et ceux aussi qui portent des paniers
sur leur tête ou qui roulent des tonneaux. Je n'aime
pas les enfants qui, se cherchant, se fuyant, courent
et poussent de grands cris dans les rues. Le monde est
plein de choses hostiles et redoutables.