Sans titre (incomplet)
10 janvier 1907 ?
Manque le début
Sonner l'heure de nos tourments
Au voyageur courbé sous la charge trop lourde
Le courage obéit la douleur est moins sourde
Aux cris des découragements
Unissons notre vie et franchissons ensemble
Cet obstacle dressé devant la foi qui tremble
Et nous fait douter de l'amour
Que chaque heure qui sonne au murmure des larmes
N'accorde pas sa lyre et que loin des alarmes
Le bonheur nous guide à son tour
Bientôt au vieux clocher l'heure de l'hyménée
Sonnera pour nos coeurs et loin dans la vallée
L'écho répétera ses chants
Ce jour là les oiseaux cachés dans la prairie
Gazouilleront pour toi ô ma Jeanne chérie
Comme de tout petits enfants
Au déclin d'un beau jour l'extase passe brève
Laissant du souvenir la caresse et le rêve
Au coeur de l'être bien-aimé
Le jour fuira ma vie et sa folle caresse
Conservera pour nous les frissons de l'ivresse
Même dans la réalité
L'an vieilli a passé et qui recommence
Murmure à notre coeur la joie et l'espérance
Ne doutons plus de ses bienfaits
Son oracle chéri en taisant ses tristesses
Berce notre chimère et comble de promesses
L'abîme profond des regrets.
Honoré HARMAND