Aldébaran.
Sirius dort ; je vis ! C’est à peine s’il bouge.
J’ai trois soleils, l’un blanc, l’autre vert, l’autre rouge ;
Centre d’un tourbillon de mondes effrénés,
Ils tournent, d’une chaîne invisible enchaînés,
Si vite, qu’on croit voir passer une flamme ivre,
Et que la foudre a dit : Je renonce à les suivre !