Ici la tombe, là le chaos; sur ma tête
La noirceur, sous mes pieds la chute; où je m'arrête,
La profondeur s'écroule, et tout est vide; eh bien,
Tous ces gouffres mêlés sur moi ne seraient rien
Si je pouvais donner le change à ma pensée,
Moi-même m'enivrer de ma fureur versée,
Et me persuader que je hais; Ce n'est pas
De la crypte stupide et sourde du trépas,
Ce n'est pas du cachot, du puits, de la géhenne,
Ce n'est pas du verrou, ce n'est pas de la chaîne,
C'est de son propre coeur qu'on est le prisonnier.
Haïr délivre.