. À ***
Ou. vous êtes naïf ou vous:êtes subtil.
Une réforme! où donc? Un progrès! quel est-il?
Vous dites qu'un grand pas est fait. Quel pas? Je cherche.
A Mandrin pataugeant Jocrisse tend la perche.
Le coup d'état devient ondoyant et divers.
Nous en vîmes l'endroit, nous en voyons ,l'envers.
Je ris sans admirer. Quel spectacle! Sodome ,
Brusquement transformée en Paraclet; Prudhomme
Trouvant trop rouge encor le bonnet de coton
D'Arlequin qui jadis se grimait en Caton.;.
Tom Pouce dans uh coin qui sé croit ceçôudées;
La trahison criant: Messieurs, j'ai des idées'!
L'ogre- au bon peuple enfant disant: Baisez papa!
Tous' les sous-entendus d'un faux mea culpa;
L'empire devenu, sorte d'oison sans ailes,
Presque un pensionnat de jeunes demoiselles;
Tibère concourant pour le prix Monthyon fl3;
Goton rose devant la moindre question;
Rouher baissant les yeux, Maupas mettant un voile;
Et toujours l'araignée au centre de sa toile!
Toujours le piège! Une ombre où grondent les fléaux!
Aujourd'hui, le néant et demain le chaos!
Un nain creusant un gouffre!
Ô Dieu. partout visible,
Sauve-moi. du petit, fût-ce dans le terrible!
Jette-moi, Dieu puissant, chez quelque nation
Entrant, superbe et sombre; en révolution,
Ou sur quelque océan que la tempête éclaire!
Que j'entende, épelant ce que dit ta colère
Dans un langage obscur, mystérieux et beau,
Ou la foudre parler, ou tonner Mirabeau!
Mars 1870.