Tout. Les' tyrans à bas et les hommes debout.
Tout. La fin: Cequ'il faut à notre âpre insomnie,
C'est la captivité du genre ,humain finie, ,
C'.est le souffle orageux des clairons, c'est l'écho
Des trompettes jetant à terre Jéricho,
C'est le débordement des Tibres et des Rhônes,
C'est l'écroulement vaste et farouche des trônes,
C'est leur dernière armée en fuite à l'horizon!
Ce qu'il nous faut, c'est l'âme écrasant sa prison,
C'est le peuple arrachant sa chaîne avec furie,
C'est l'Amour criant: Guerre!, et la sainte Patrie
Criant: Peuples, j'abdique, et suis l'Humanité!
C'est la Paix disant: Passe avant moi, Liberté!
'C'est en nos coeurs gonflés la colère profonde,:
C'est .l'épée. en nos mains' pour délivrer le monde,
C'est l'imbécile amas des rois séditieux
A. nos pieds, et l'aurore immense dans les cieux!
H. H. 2 décembre 1867.