PLUME DE POÉSIES Forum de poésies et de partage. Poèmes et citations par noms,Thèmes et pays. Écrivez vos Poésies et nouvelles ici. Les amoureux de la poésie sont les bienvenus. |
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| Petrus Borel | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Petrus Borel Jeu 15 Mar - 20:45 | |
| Joseph-Pétrus Borel d’Hauterive, dit Pétrus Borel ou encore « le lycanthrope », né à Lyon, le 29 juin 18091,2 et mort à Mostaganem le 17 juillet 18591, est un poète, traducteur et écrivain français. Pétrus Borel est le frère d'André Borel d'Hauterive, auteur d'un Annuaire de la noblesse, qui s'efforça de prouver que les Borel descendaient d'une famille de la petite noblesse dauphinoise des environs de Briançon2. Parmi ses autres frères et sœurs, on peut également signaler François-Victor, éditeur sous le nom de Francisque, né à Lyon le 26 pluviôse an X, Benoît-François, dit « Bénoni », né le 27 thermidor an XI, Françoise-Victoire, née le 22 brumaire an XIII. |
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| Sujet: Re: Petrus Borel Jeu 15 Mar - 20:46 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Petrus Borel Jeu 15 Mar - 20:47 | |
| Biographie
Débuts
Pétrus Borel est le douzième des quatorze enfants d'André Borel, clincailler, et de Magdeleine Victoire Garnaud1. D'après Jules Claretie, son père avait combattu sous les ordres de Précy lors du siège de Lyon et avait dû se cacher en Suisse3. En fait, né en 1765 au Grand-Villars de Jean-Aldéran Borel, marchand, et de Marguerite Garnaud, il s'installe à Lyon à la mort de ses parents, chez son oncle et curateur Pierre Garnaud, qui l'emploie dans son commerce de clincaillerie. Marié le 2 février 1790 en l'église collégiale de Saint-Nizier à sa cousine germaine Magdeleine-Pierrette-Victoire Garnaud, fille de son curateur et de Pierrette Ugenaud, il s'installe comme clincailler au n° 24 de la rue des Quatre-Chapeaux. Pendant le soulèvement de Lyon contre la Convention nationale, il se mêle brièvement aux événements, s'exile peut-être après la prise de la ville, même si n'est guère probable, et certainement peu de temps. Le 16 novembre 1793, il est condamné à 560 livres d'amende par la Commission populaire de Lyon4. |
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| Sujet: Re: Petrus Borel Jeu 15 Mar - 20:47 | |
| Le couple a quatorze enfants: Pierre-Victor, né le 5 avril 1791, au 24, rue des Quatre Chapeaux ; François Pierrette, née le 19 décembre 1792 ; Marguerite, née le 5 thermidor an II ; Joséphine-Françoise, née le 25 frimaire an IV ; Claudine-Mélanie, née le 13 floréal an V ; Lucrère-Mélanie, née le 11 brumaire an VII ; François, né 6 germinal an VIII ; François-Victor, dit Francisque, né le 26 pluviôse an X ; Benoît-François, dit Bénoni, né le 27 thermidor an XI ; François-Victoire, née le 22 brumaire an XIII ; François-André, né le 14 novembre 1806 ; Joseph-Pétrus, né le 29 juin 1809 ; Jean-Baptiste, né le 18 décembre 1810 ; André-François-Joseph, né le 3 juillet 18124. |
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| Sujet: Re: Petrus Borel Jeu 15 Mar - 20:47 | |
| En 1820, les Borel s'installent à Paris, au 10, rue Notre-Dame-de-Nazareth, comme marchands de sparterie. Pétrus suit l'enseignement du Petit séminaire de Sainte-Élisabeth une école religieuse et parfait son éducation auprès de l'abbé Marduel, qui le fait entrer au Petit séminaire de Saint-Roch. En 1828, il est secrétaire d'un architecte à Melun4,1, sa famille souhaitant qu'il s'initie à l'art architectural. Il fréquente l'atelier de l'architecte néo-classique Antoine-Martin Garnaud1, rue de l’Abbaye, puis Bourlat. Établi à son propre compte dès 1829 après cinq ans d'apprentissage, il éprouve paradoxalement de grandes difficultés à s'intéresser à l'architecture de son temps, cultivant une passion puissante pour le Moyen Âge. Son style nouveau lui ayant valu quelques procès, il délaisse l'architecture pour s'adonner au dessin, donnant libre cours à son amour pour les formes et les couleurs, auprès d'Eugène Devéria, dont il devient l'ami. Mais il se rend vite compte qu'il n'est pas fait pour le dessin, et sa foi dans son mérite, son désir de s'imposer auprès des grands hommes de son temps, le poussent vers le journalisme en 1830. À partir de 1829, il appartient au Pétit Cénacle, qui réunit autour de Jehan Duseigneur Théophile Gautier, Gérard de Nerval, Philothée O'Neddy, Auguste Maquet, Joseph Bouchardy, Alphonse Brot et Napoléon Thomas1, et dont il devient l'âme. Il se révèle, lors des Trois Glorieuses, farouche républicain, « faute, comme il le précisera lui-même plus tard, non sans humour, de pouvoir être caraïbe ». Après les Journées de juillet, il fréquente les réunions de la Société des Amis du Peuple1. |
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| Sujet: Re: Petrus Borel Jeu 15 Mar - 20:47 | |
| Le Lycanthrope
Tout en souffrant affreusement de la pauvreté, au point de se voir dans l'impossibilité de manger à sa faim (cf. son poème Misère), il s'affuble du surnom excentrique qui caractérise si bien son caractère tourmenté, et versifie à cœur-joie. Le 25 février 1830, il assiste, à la demande de Victor Hugo, à la première d'Hernani, qu'il défend vigoureusement lors de la bataille homonyme. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Petrus Borel Jeu 15 Mar - 20:48 | |
| Au printemps 1831, il est interné à Écouy pour défaut de passeport. Durant l'été, il tente avec ses amis du Petit Cénacle l'expérience naturiste du Camp des Tartares dans une maison de la rue de Rochechouart, au bas de Montmartre. La même année, il publie des Stances sur les Blessures de l'Institut et Le Vieux capitaine dans l’Almanach des muses, Barraou le charpentier, « légende antillaise » dans Le Mercure de France au xixe siècle1. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Petrus Borel Jeu 15 Mar - 20:48 | |
| En janvier 1832, il publie son premier recueil de vers, intitulé Rhapsodies, mais aussi La Corse et Benoni dans l'Almanach des muses, et Heur et malheur dans les Annales romantiques1. En 1833 paraît une compilation de nouvelles très particulières, Champavert, Contes immoraux. En 1836 sort sa traduction du Robinson Crusoë de Daniel Defoe, si admirable qu'elle est encore éditée aujourd'hui. En 1839, ce sera Madame Putiphar, son grand roman, paru chez Ollivier en deux volumes. Le 3 juin, Jules Janin en donne un article hostile au Journal des débats. Il publie la même année Janiquette (23 juillet-24 juillet) dans La Presse et Yariko (10 octobre) dans Le Voleur1. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Petrus Borel Jeu 15 Mar - 20:48 | |
| À partir de 1834, il vit avec Marie-Antoinette Grangeret, veuve d'Augustin Claye5. Au début de 1840, il s'installe avec elle et ses enfants, Gabrielle et Justus dans une ferme d'Asnières, près de la gare, qu'il appelle plaisamment « L'Auberge de l'Âne mort et de la Femme guillotinée », où de nombreux amis viennent le voir parmi lesquels les peintres de la colonie de Bougival : Célestin Nanteuil, Baron, Français, les frères Leleux, ainsi que Gautier, O'Neddy, Fernand Boissard ou son frère André1. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Petrus Borel Jeu 15 Mar - 20:48 | |
| En 1841, il publie Le Gniaffe dans le tome IV des Français peints par eux-mêmes, Le Capitaine François de Civille (7- 8 juin) dans Le Commerce. En 1842 paraît Miss Hazel (27 mars, 3 et 10 avril) dans L'Artiste et La Nonne de Peñaranda (juin) dans la Revue de Paris. En 1843, c'est Le Trésor de la Caverne d'Arcueil (avril) dans la Revue de Paris et Daphné (19, 20, 21 et 22 novembre) dans Le Messager des Chambres1, mais aussi Gottfried Wolfgang, adaptation de l'Aventure d'un étudiant allemand (1824) de Washington Irving parue dans La Sylphide, et dont Alexandre Dumas s'inspirera en 1859 pour sa Femme au Collier de velours6. |
| | | | Petrus Borel | |
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