PLUME DE POÉSIES
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 Denis Diderot. (1713-1784) CHAPITRE XVIII(38). DES VOYAGEURS.

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MessageSujet: Denis Diderot. (1713-1784) CHAPITRE XVIII(38). DES VOYAGEURS.   Denis Diderot. (1713-1784) CHAPITRE XVIII(38).  DES VOYAGEURS. Icon_minitimeLun 3 Sep - 10:51

CHAPITRE XVIII(38).

DES VOYAGEURS.

(38: Ce chapitre et le suivant ont paru pour la première fois
dans l'édition de Naigeon. Ces digressions, que probablement Naigeon a
retrouvées dans des papiers mis au rebut, ne nous paraissent être que
des brouillons rejetés avec raison par l'auteur et que son éditeur
aurait bien fait de laisser où il les avait trouvés.)


Ce fut dans ces circonstances, qu'après une longue absence, des dépenses
considérables, et des travaux inouïs, reparurent à la cour les voyageurs
que Mangogul avait envoyés dans les contrées les plus éloignées pour en
recueillir la sagesse; il tenait à la main leur journal, et faisait à
chaque ligne un éclat de rire.

«Que lisez-vous donc de si plaisant? lui demanda Mirzoza.

-Si ceux-là, lui répondit Mangogul, sont aussi menteurs que les autres,
du moins ils sont plus gais. Asseyez-vous sur ce sofa, et je vais vous
régaler d'un usage des thermomètres dont vous n'avez pas la moindre
idée.

«Je vous promis hier, me dit Cyclophile, un spectacle amusant...

MIRZOZA.

Et qui est ce Cyclophile?

MANGOGUL.

C'est un insulaire...

MIRZOZA.

Et de quelle île?...

MANGOGUL.

Qu'importe?...

MIRZOZA.

Et à qui s'adresse-t-il?...

MANGOGUL.

A un de mes voyageurs...

MIRZOZA.

Vos voyageurs sont donc enfin revenus?...

MANGOGUL.

Assurément; et vous l'ignoriez?

MIRZOZA.

Je l'ignorais...

MANGOGUL.

Ah çà, arrangeons-nous, ma reine; vous êtes quelquefois un peu bégueule.
Je vous laisse la maîtresse de vous en aller lorsque ma lecture vous
scandalisera.

MIRZOZA.

Et si je m'en allais d'abord?

MANGOGUL.

Comme il vous plaira.»

Je ne sais si Mirzoza resta ou s'en alla; mais Mangogul, reprenant le
discours de Cyclophile, lut ce qui suit:

«Ce spectacle amusant, c'est celui de nos temples, et de ce qui s'y
passe. La propagation de l'espèce est un objet sur lequel la politique
et la religion fixent ici leur attention; et la manière dont on s'en
occupe ne sera pas indigne de la vôtre. Nous avons ici des cocus:
n'est-ce pas ainsi qu'on appelle dans votre langue ceux dont les femmes
se laissent caresser par d'autres? Nous avons donc ici des cocus, autant
et plus qu'ailleurs, quoique nous ayons pris des précautions infinies
pour que les mariages soient bien assortis.

-Vous avez donc, répondis-je, le secret qu'on ignore ou qu'on néglige
parmi nous, de bien assortir les époux?

-Vous n'y êtes pas, reprit Cyclophile; nos insulaires sont conformés de
manière à rendre tous les mariages heureux, si l'on y suivait à la
lettre les lois usitées.

-Je ne vous entends pas bien, répliquai-je; car dans notre monde rien
n'est plus conforme aux lois qu'un mariage; et rien n'est souvent plus
contraire au bonheur et à la raison.

-Eh bien! interrompit Cyclophile, je vais m'expliquer. Quoi! depuis
quinze jours que vous habitez parmi nous, vous ignorez encore que les
bijoux mâles et féminins sont ici de différentes figures? à quoi donc
avez-vous employé votre temps? Ces bijoux sont de toute éternité
destinés à s'agencer les uns avec les autres; un bijou féminin en écrou
est prédestiné à un bijou mâle fait en vis. Entendez-vous?

-J'entends, lui dis-je; cette conformité de figure peut avoir son usage
jusqu'à un certain point; mais je ne la crois pas suffisante pour
assurer la fidélité conjugale.

-Que désirez-vous de plus?

-Je désirerais que, dans une contrée où tout se règle par des lois
géométriques, on eût eu quelque égard au rapport de chaleur entre les
conjoints. Quoi! vous voulez qu'une brune de dix-huit ans, vive comme un
petit démon, s'en tienne strictement à un vieillard sexagénaire et
glacé! Cela ne sera pas, ce vieillard eût-il son bijou masculin en vis
sans fin...

-Vous avez de la pénétration, me dit Cyclophile. Sachez donc que nous y
avons pourvu...

-Et comment cela?...

-Par une longue suite d'observations sur des cocus bien constatés...

-Et à quoi vous ont mené ces observations?

-A déterminer le rapport nécessaire de chaleur entre deux époux...

-Et ces rapports connus?

-Ces rapports connus, on gradua des thermomètres applicables aux hommes
et aux femmes. Leur figure n'est pas la même; la base des thermomètres
féminins ressemble à un bijou masculin d'environ huit pouces de long sur
un pouce et demi de diamètre; et celle des thermomètres masculins, à la
partie supérieure d'un flacon qui aurait précisément en concavité les
mêmes dimensions. Les voilà, me dit-il en m'introduisant dans le temple,
ces ingénieuses machines dont vous verrez tout à l'heure l'effet; car le
concours du peuple et la présence des sacrificateurs m'annoncent le
moment des expériences sacrées.»

Nous perçâmes la foule avec peine, et nous arrivâmes dans le sanctuaire,
où il n'y avait pour autels que deux lits de damas sans rideaux. Les
prêtres et les prêtresses étaient debout autour, en silence, et tenant
des thermomètres dont on leur avait confié la garde, comme celle du feu
sacré aux vestales. Au son des hautbois et des musettes, s'approchèrent
deux couples d'amants conduits par leurs parents. Ils étaient nus; et je
vis qu'une des filles avait le bijou circulaire, et son amant le bijou
cylindrique.

«Ce n'est pas là merveille, dis-je à Cyclophile.

-Regardez les deux autres,» me répondit-il.

J'y portai la vue. Le jeune homme avait un bijou parallélipipède, et la
fille un bijou carré.

«Soyez attentif à l'opération sainte,» ajouta Cyclophile.

Alors deux prêtres étendirent une des filles sur l'autel; un troisième
lui appliqua le thermomètre sacré; et le grand pontife observait
attentivement le degré où la liqueur monta en six minutes. Dans le même
temps, le jeune homme avait été étendu sur l'autre lit par deux
prêtresses; et une troisième lui avait adapté le thermomètre. Le grand
prêtre ayant observé ici l'ascension de la liqueur dans le même temps
donné, il prononça sur la validité du mariage, et renvoya les époux se
conjoindre à la maison paternelle. Le bijou féminin carré et le bijou
masculin parallélipipède furent examinés avec la même rigueur, éprouvés
avec la même précision; mais le grand prêtre, attentif à la progression
des liqueurs, ayant reconnu quelques degrés de moins dans le garçon que
dans la fille, selon le rapport marqué par le rituel (car il y avait des
limites), monta en chaire, et déclara les parties inhabiles à se
conjoindre. Défense à elles de s'unir, sous les peines portées par les
lois ecclésiastiques et civiles contre les incestueux. L'inceste dans
cette île n'était donc pas une chose tout à fait vide de sens. Il y
avait aussi un véritable péché contre nature; c'était l'approche de deux
bijoux de différents sexes, dont les figures ne pouvaient s'inscrire ou
se circonscrire.

Il se présenta un nouveau mariage. C'était une fille à bijou terminé par
une figure régulière de côtés impairs, et un jeune homme à bijou
pyramidal, en sorte que la base de la pyramide pouvait s'inscrire dans
le polygone de la fille. On leur fit l'essai du thermomètre, et l'excès
ou le défaut s'étant trouvé peu considérable dans le rapport des
hauteurs des fluides, le pontife prononça qu'il y avait cas de dispense,
et l'accorda. On en faisait autant pour un bijou féminin à plusieurs
côtés impairs, recherché par un bijou masculin et prismatique, lorsque
les ascensions de liqueur étaient à peu près égales.

Pour peu qu'on ait de géométrie, l'on conçoit aisément que ce qui
concernait la mesure des surfaces et des solides était poussé dans l'île
à un point de perfection très-élevé, et que tout ce qu'on avait écrit
sur les figures isopérimètres y était très-essentiel; au lieu que parmi
nous ces découvertes attendent encore leur usage. Les filles et les
garçons à bijoux circulaires et cylindriques y passaient pour
heureusement nés, parce que de toutes les figures, le cercle est celui
qui renferme le plus d'espace sur un même contour.

Cependant les sacrificateurs attendaient pratique. Le chef me démêla
dans la foule, et me fit signe d'approcher. J'obéis. «O étranger! me
dit-il, tu as été témoin de nos augustes mystères; et tu vois comment
parmi nous la religion a des liaisons intimes avec le bien de la
société. Si ton séjour y était plus long, il se présenterait sans doute
des cas plus rares et plus singuliers; mais peut-être des raisons
pressantes te rappellent dans ta patrie. Va, et apprends notre sagesse à
tes concitoyens.»

Je m'inclinai profondément; et il continua en ces termes:

«S'il arrive que le thermomètre sacré soit d'une dimension à ne pouvoir
être appliqué à une jeune fille, cas extraordinaire, quoique j'en aie vu
cinq exemples depuis douze ans, alors un de mes acolytes la dispose au
sacrement; et cependant tout le peuple est en prière. Tu dois entrevoir,
sans que je m'explique, les qualités essentielles pour l'entrée dans le
sacerdoce, et la raison des ordinations.

«Plus souvent le thermomètre ne peut s'appliquer au garçon, parce que
son bijou indolent ne se prête pas à l'opération. Alors toutes les
grandes filles de l'île peuvent s'approcher et s'occuper de la
résurrection du mort. Cela s'appelle faire ses dévotions. On dit d'une
fille zélée pour cet exercice, qu'elle est pieuse; elle édifie. Tant il
est vrai, ajouta-t-il en me regardant fixement, ô étranger! que tout est
opinion et préjugé! On appelle crime chez toi, ce que nous regardons ici
comme un acte agréable à la Divinité. On augurerait mal parmi nous,
d'une fille qui aurait atteint sa treizième année sans avoir encore
approché des autels; et ses parents lui en feraient de justes et fortes
réprimandes(39).

(39: Il y a bien des analogies entre ce passage et le
Supplément au Voyage de Bougainville, écrit près d'un quart de siècle
plus tard.)

«Si une fille tardive ou mal conformée s'offre au thermomètre sans faire
monter la liqueur, elle peut se cloîtrer. Mais il arrive dans notre île,
aussi souvent qu'ailleurs, qu'elle s'en repent; et que, si le
thermomètre lui était appliqué, elle ferait monter la liqueur aussi haut
et aussi rapidement qu'aucune femme du monde. Aussi plusieurs en
sont-elles mortes de désespoir. Il s'ensuivait mille autres abus et
scandales que j'ai retranchés. Pour illustrer mon pontificat, j'ai
publié un diplôme qui fixe le temps, l'âge et le nombre de fois qu'une
fille sera thermométrisée avant que de prononcer ses voeux, et
notamment la veille et le jour marqués pour sa profession. Je rencontre
nombre de femmes qui me remercient de la sagesse de mes règlements, et
dont en conséquence les bijoux me sont dévoués; mais ce sont des menus
droits que j'abandonne à mon clergé.

«Une fille qui fait monter la liqueur à une hauteur et avec une célérité
dont aucun homme ne peut approcher, est constituée courtisane, état
très-respectable et très-honoré dans notre île; car il est bon que tu
saches que chaque grand seigneur y a sa courtisane, comme chaque femme
de qualité y a son géomètre. Ce sont deux modes également sages, quoique
la dernière commence à passer.

«Si un jeune homme usé, mal né, ou maléficié, laisse la liqueur du
thermomètre immobile, il est condamné au célibat. Un autre, au
contraire, qui en fera monter la liqueur à un degré dont aucune femme ne
peut approcher, est obligé de se faire moine, comme qui dirait carme ou
cordelier. C'est la ressource de quelques riches dévotes à qui les
secours séculiers viennent à manquer.

«Ah! combien, s'écriait-il ensuite en levant ses yeux et ses mains au
ciel, l'Église a perdu de son ancienne splendeur!»

Il allait continuer, lorsque son aumônier l'interrompant, lui dit:
«Monseigneur, votre Grande Sacrificature ne s'aperçoit pas que l'office
est fini, et que votre éloquence refroidira le dîner auquel vous êtes
attendu.» Le prélat s'arrêta, me fit baiser son anneau; nous sortîmes du
temple avec le reste du peuple; et Cyclophile, reprenant la suite de son
discours, me dit:

«Le grand pontife ne vous a pas tout révélé; il ne vous a point parlé ni
des accidents arrivés dans l'île, ni des occupations de nos femmes
savantes. Ces objets sont pourtant dignes de votre curiosité.

-Vous pouvez apparemment la satisfaire, lui répliquai-je. Eh bien!
quels sont ces accidents et ces occupations? Concernent-ils encore les
mariages et les bijoux?

-Justement, répliqua-t-il. Il y a environ trente-cinq ans qu'on
s'aperçut dans l'île d'une disette de bijoux masculins cylindriques.
Tous les bijoux féminins circulaires s'en plaignirent, et présentèrent
au conseil d'État des mémoires et des requêtes, tendant à ce que l'on
pourvût à leurs besoins. Le conseil, toujours guidé par des vues
supérieures, ne répondit rien pendant un mois. Les cris des bijoux
devinrent semblables à ceux d'un peuple affamé qui demande du pain. Les
sénateurs nommèrent donc des députés pour constater le fait, et en
rapporter à la compagnie. Cela dura encore plus d'un mois. Les cris
redoublèrent; et l'on touchait au moment d'une sédition, lorsqu'un
bijoutier, homme industrieux, se présenta à l'académie. On fit des
essais qui réussirent; et sur l'attestation des commissaires, et d'après
la permission du lieutenant de police, il fut gratifié par le conseil
d'un brevet portant privilége exclusif de pourvoir, pendant le cours de
vingt années consécutives, aux besoins des bijoux circulaires.

«Le second accident fut une disette totale de bijoux féminins
polygonaux. On invita tous les artistes à s'occuper de cette calamité.
On proposa des prix. Il y eut une multitude de machines inventées, entre
lesquelles le prix fut partagé.

«Vous avez vu, ajouta Cyclophile, les différentes figures de nos bijoux
féminins. Ils gardent constamment celles qu'ils ont apportées en
naissant. En est-il de même parmi vous?

-Non, lui répondis-je. Un bijou féminin européen, asiatique ou
africain, a une figure variable à l'infini, cujuslibet figuræ capax,
nullius tenax.

-Nous ne nous sommes donc pas trompés, reprit-il, dans l'explication
que donnèrent nos physiciens sur un phénomène de ce genre. Il y a
environ vingt ans qu'une jeune brune fort aimable parut dans l'île.
Personne n'entendait sa langue; mais lorsqu'elle eut appris la nôtre,
elle ne voulut jamais dire quelle était sa patrie. Cependant les grâces
de sa figure et les agréments de son esprit enchantèrent la plupart de
nos jeunes seigneurs. Quelques-uns des plus riches lui proposèrent de
l'épouser; et elle se détermina en faveur du sénateur Colibri. Le jour
pris, on les conduisit au temple, selon l'usage. La belle étrangère,
étendue sur l'autel, présenta aux yeux des spectateurs surpris un bijou
qui n'avait aucune figure déterminée, et le thermomètre appliqué, la
liqueur monta tout à coup à cent quatre-vingt-dix degrés. Le grand
sacrificateur prononça sur-le-champ que ce bijou reléguait la
propriétaire dans la classe des courtisanes, et défense fut faite à
l'amoureux Colibri de l'épouser. Dans l'impossibilité de l'avoir pour
femme, il en fit sa maîtresse. Un jour qu'elle en était apparemment
satisfaite, elle lui avoua qu'elle était née dans la capitale de votre
empire: ce qui n'a pas peu contribué à nous donner une grande idée de
vos femmes.»

Le sultan en était là, lorsque Mirzoza rentra.

«Votre pudeur, toujours déplacée, lui dit Mangogul, vous a privée de la
plus délicieuse lecture. Je voudrais bien que vous me dissiez à quoi
sert cette hypocrisie qui vous est commune à toutes, sages ou
libertines. Sont-ce les choses qui vous effarouchent? Non; car vous les
savez. Sont-ce les mots? en vérité, cela n'en vaut pas la peine. S'il
est ridicule de rougir de l'action, ne l'est-il pas infiniment davantage
de rougir de l'expression? J'aime à la folie les insulaires dont il est
question dans ce précieux journal; ils appellent tout par leur nom; la
langue en est plus simple, et la notion des choses honnêtes ou
malhonnêtes beaucoup mieux déterminée...

MIRZOZA.

Là, les femmes sont-elles vêtues?...

MANGOGUL.

Assurément; mais ce n'est point par décence, c'est par coquetterie:
elles se couvrent pour irriter le désir et la curiosité...

MIRZOZA.

Et cela vous paraît tout à fait conforme aux bonnes moeurs?

MANGOGUL.

Assurément...

MIRZOZA.

Je m'en doutais.

MANGOGUL.

Oh! vous vous doutez toujours de tout.»

En s'entretenant ainsi, il feuilletait négligemment son journal, et
disait: «Il y a là dedans des usages tout à fait singuliers. Tenez,
voilà un chapitre sur la configuration des habitants. Il n'y a rien que
votre excellente pruderie ne puisse entendre. En voici un autre sur la
toilette des femmes, qui est tout à fait de votre ressort, et dont
peut-être vous pourrez tirer parti. Vous ne me répondez pas! Vous vous
méfiez toujours de moi.

-Ai-je si grand tort?

-Il faudra que je vous mette entre les mains de Cyclophile, et qu'il
vous conduise parmi ses insulaires. Je vous jure que vous en reviendrez
infiniment parfaite.

-Il me semble que je le suis assez.

-Il vous semble! cependant je ne saurais presque dire un mot sans vous
donner des distractions. Cependant vous en vaudriez beaucoup mieux, et
j'en serais beaucoup plus à mon aise, si je pouvais toujours parler, et
si vous pouviez toujours m'écouter.

-Et que vous importe que je vous écoute?

-Mais après tout, vous avez raison. Ah çà, à ce soir, à demain, ou à un
autre jour, le chapitre de la figure de nos insulaires, et celui de la
toilette de leurs femmes.»




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