POESIES POSTH. L'AMIE
Quand mon ombre au soleil tremble seule et s' incline,
quand je cherche des pas à l' entour de mes pas,
quand j' écoute attentive et que je dis tout bas :
" personne ! " une jeune ombre, éternelle, divine,
se lève et me répond : " me voici, Marceline !
Ne dis jamais : " personne ! " où l' abandon te prend.
Si tu montes vers Dieu, je suis sur la colline ;
si tu descends en pleurs, je descends en pleurant. "
-et mon âme s' écrie : " oh ! Bonsoir, Albertine ! "