Pour Claudet
2 juillet 1947
Grand-Père laisse-moi te dire
Que je n'ai pas le moindre argent,
Mais tu ne vas pas me maudire,
Car je te sais très indulgent.
Je veux te souhaiter ta fête,
Comme fait un jeune garçon,
En t'embrassant fort, à pincette.
Crois-moi, je t'aime à ma façon.
Tu seras très heureux quand même.
A défaut d'une belle fleur
Donnant le meilleur de moi-même
J'ouvre pour toi mon petit coeur.
Honoré HARMAND