À mon filleul Louis Bergevin
er de l 'An .
Louis, d'un nouvel An l'aurore nous est née;
A tes beaux jours s'ajoute un radieux matin,
Qui prolonge d'autant la trame fortunée
Qu'un ange te tissa dans l'or et le satin.
Jusqu'ici, cher enfant, nulle ronce obstinée
N'a tendu son embuche à ton pas incertain :
À l'heure où va s'ouvrir cette naissante année,
Puisse un ciel aussi pur sourire à ton destin!
Que le sort qui t'attend n'ait jamais un caprice!
Qu'à tes réveils sereins ta mère s'attendrisse
En voyant le bonheur à ton front resplendir!
Et que ton père, lui, devant ton doux visage,
Escomptant l'avenir que tant d'espoir présage,
En remerciant Dieu te regarde grandir!