VII. ÉPILOGUE
Le lendemain matin, deux pêcheurs du village,
Passant près de l’endroit, trouvèrent sur la plage
Les seuls restes épars de ce drame émouvant.
Ou planta sur la rive une croix ignorée,
Et l’on dit que le soir une mère éplorée
Y revint pleurer bien souvent.
Et depuis lors, la nuit, sur la vague dormante,
On voit courir, dit-on, une torche fumante
Projetant sur les flots comme un long filet d’or;
Est-ce l’enfant des bois qui pleure sa victime?
Est-ce l’ange vengeur du crime?
Nul mortel ne le sait encor!
1861