Il avait perfectionné tout cela à un point dont on se fera une idée quand
on saura que sa Salutation angélique commençait par: Nagez, Maria, et
finissait par: « La p’tite Laure à Narcisse et la grosse Philomène », et in
hora mortis nostrae, amen.
Il puisait dans la messe, dans les vêpres, dans l’angélus, dans le
bénédicité, partout.
Il traduisait: Et renovabit par « le traîneau va vite ».
A porta inferi, par: « apportez la ferrée ».
Sedes sapientiae, par: « ses treize sapins sciés ».
Mors stupebit, par: « marches-tu, bibitte »!
Benedictatu, par: « l’bom’ Baptiste Têtu ».
Vas spirituale, par: « va oùs’ tu pourras aller ».
Adjuvandum, par: « belle jument d’homme ».
C’est de lui cette traduction rajeunie par Berthelot: Mites fac et castos,
« mitaines faites de castor ».