LXXI
A Mme MARIE A.,
POUR SA FÊTE.
Le poète n’est pas très riche!
Aussi, devant ce frais jardin
De bouquets dignes d’un Éden,
Se voit-il forcé d’être chiche
En ce jour de sainte Marie,
Votre fête, et chiche à ce point
De ne contribuer, las! point
A cette éclosion fleurie
De sympathie et d’amitié.
Il se contente avec remords
De vous offrir, non pas des ors
Ni même d’humbles rangs de perles,
Mais son petit air pépié,
Comme le plus humble des merles.