PLUME DE POÉSIES
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 Victor HUGO (1802-1885) Le père a souffleté le fils.

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James
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MessageSujet: Victor HUGO (1802-1885) Le père a souffleté le fils.   Victor HUGO (1802-1885) Le père a souffleté le fils. Icon_minitimeDim 25 Sep - 18:52

Le père a souffleté le fils.

Tous deux sont grands.
Don Ascagne est le fils. Nager dans les torrents,
Dompter l'ours, être un comte âpre et dur comme un rustre,
Ce furent là les moeurs de son enfance illustre ;
Il étonnait les monts où l'éclair retentit
Par la grandeur des pas qu'il faisait tout petit ;
Il risquait, par-dessus maint gouffre redoutable,
Des sauts de chevrier, de l'air d'un connétable ;
Il n'avait pas vingt ans qu'il avait déjà pris
Tout le pays qui va d'Irun à Lojariz,
Et Tormez, et Sangra, cité des sycomores,
Et détruit sur les bords du Zaban cinq rois maures.
Le père est Jayme ; il est plus formidable encor ;
Tell eût voulu léguer son arc, Roland son cor,
Hercule sa massue à ce comte superbe.
Ce que le titan chauve est à l'archange imberbe,
Don Jayme l'est à don Ascagne ; il a blanchi ;
Il neige sur un mont qu'on n'a jamais franchi,
Et l'âge atteint le front que nul roi n'a pu vaincre.
La mer parfois s'arrête et se laisse convaincre
Par la dune ou l'écueil, et s'abaisse et décroît,
Mais Jayme n'a jamais reculé dans son droit
Et toujours il a fait son devoir d'être libre ;
Ses vieux monts qu'envieraient les collines du Tibre
Sur l'horizon brumeux de loin sont aperçus,
Et sa tour sur les monts, et son âme au-dessus.
Jayme a chassé Kernoch, pirate de Bretagne.
Il verrait Annibal attaquer sa montagne
Qu'il dirait : me voilà ! rien ne le surprenant.
Il habite un pays sauvage et frissonnant ;
L'orage est éternel sur son château farouche ;
Les vents dont un courroux difforme emplit la bouche
Y soufflent et s'y font une âpre guerre entr'eux,
Et sur ses tours la pluie en longs fils ténébreux
Tombe comme à travers les mille trous d'un crible ;
Jayme parfois se montre aux ouragans, terrible ;
Il se dresse entre deux nuages entr'ouverts,
Il regarde la foudre et l'autan de travers,
Et fronce un tel sourcil que l'ombre est inquiète ;
Le pâtre voit d'en bas sa haute silhouette
Et croit que ce seigneur des monts et des torrents
Met le holà parmi ces noirs belligérants.
Sa tour est indulgente au lierre parasite.
On a recours à lui quand la victoire hésite,
Il la décide, ayant une altière façon
De pousser l'ennemi derrière l'horizon ;
Il ne permet aucun pillage sur ses terres ;
Il est de ceux qui sont au clergé réfractaires ;
Il est le grand rebelle et le grand justicier ;
Il a la franchise âpre et claire de l'acier ;
Ce n'est pas un voleur, il ne veut pas qu'on dise
Qu'un noble a droit de prendre aux juifs leur marchandise ;
Il jure rarement, donne de bons avis,
Craint les femmes, dort vite, et les lourds ponts-levis
Sont tremblants quand il bat leur chaîne à coups de hache ;
Il est sans peur, il est sans feinte, il est sans tache,
Croit en Dieu, ne ment pas, ne fuit pas, ne hait pas ;
Les défis qu'on lui jette ont pour lui des appas ;
Il songe à ses neveux, il songe à ses ancêtres ;
Quant aux rois, que l'enfer attend, car ils sont traîtres,
Il les plaint quelquefois et ne les craint jamais ;
Quand la loyauté parle, il dit : Je me soumets ;
Étant baron des monts, il est roi de la plaine ;
La ville de la soie et celle de la laine,
Grenade et Ségovie, ont confiance en lui.
Cette gloire hautaine et scrupuleuse a lui
Soixante ans, sans coûter une larme à l'Espagne.
Chaque fois qu'il annonce une entrée en campagne,
Chaque fois que ses feux, piquant l'horizon noir,
Clairs dans l'ombre, ont couru de monts en monts le soir,
Appels mystérieux flamboyant sur les cimes,
Les tragiques vautours et les cygnes sublimes
Accourent, voulant voir, quand Jayme a combattu,
Les vautours son exploit, les cygnes sa vertu ;
Car il est bon.

Le fils n'est pas un chef vulgaire ;
Mais le père a souvent pardonné dans la guerre,
Ce qui fait que le père est le plus grand des deux.

Ils tiennent Reuss, le mont Cantabre dépend d'eux,
Ils habitent la case Arcol, tour féodale
Faite par don Maldras qui fut un roi vandale,
Sur un sommet jadis hanté par un dragon ;
L'èbre est leur fleuve ; au temps des guerres d'Aragon,
Ils ont bravé le roi de France Louis onze.

Ascagne est fils de Jayme et Jayme est fils d'Alonze.
Qu'est-ce qu'Alonze ? Un mort ; larve, ombre dans les vents,
Fantôme, mais plus grand que ceux qui sont vivants.

Il a fait dans son temps des choses inconnues,
Et superbes ; parfois sa face dans les nues
Apparaît ; c'est de lui que parlent les vieillards ;
On l'aperçoit qui rêve au fond des noirs brouillards.
Sa statue est au bas de la tour, dans la crypte,
Assise sur sa tombe ainsi qu'un dieu d'Égypte,
Toute en airain, énorme, et touchant au plafond ;
Car les sépulcres sont ce que les morts les font,
Grands si le mort est grand ; si bien que don Alonze
Est spectre dans la brume et géant dans le bronze.

Voilà quinze cents ans que le monde est chrétien ;
Les fières moeurs s'en vont ; jadis le mal, le bien,
Le bon, le beau vivaient dans la chevalerie ;
L'épée avait fini par être une patrie ;
On était chevalier comme on est citoyen ;
Atteindre un juste but par un juste moyen,
Être clément au faible, aux puissants incommode,
Vaincre, mais rester pur, c'était la vieille mode ;
Jayme fut de son siècle, Ascagne est de son temps.
Les générations mêlent leurs pas flottants ;
Hélas, souvent un père, en qui brûle une flamme,
Dans son fils qui grandit voit décroître son âme.
Jadis la guerre, ayant pour loi l'honneur grondeur
Et la foi sainte, était terrible avec pudeur ;
Les paladins étaient à leurs vieux noms fidèles ;
Les aigles avaient moins de griffes et plus d'ailes ;
On n'est plus à présent les hommes d'autrefois ;
On ne voit plus les preux se ruer aux exploits
Comme des tourbillons d'âmes impétueuses ;
On a pour s'attaquer des façons tortueuses
Et sûres, dont le Cid, certes, n'eût pas voulu,
Et que dédaignerait le lion chevelu ;
Jadis les courts assauts, maintenant les longs siéges ;
Et tout s'achève, après les ruses et les piéges,
Par le sac des cités en flammes sous les cieux,
Et, comme on est moins brave, on est plus furieux ;
Ce qui fait qu'aujourd'hui les victoires sont noires.
Ascagne a désiré franchir des territoires
D'Alraz, ville qui doit aux Arabes son nom ;
Il a voulu passer, mais la ville a dit non ;
Don Ascagne a trouvé la réponse incivile,
Et, lance au poing, il a violé cette ville,
Lui chevalier, risquant sa part de paradis,
Laissant faire aux soldats des choses de bandits ;
Ils ont enfreint les lois de guerre aragonaises ;
Des enfants ont été jetés dans les fournaises ;
Les noirs effondrements mêlés aux tourbillons
Ont dévoré la ville, on a crié : Pillons !
Et ce meurtre a duré trois jours ; puis don Ascagne,
Vainqueur, a ramené ses gens dans la montagne
Sanglants, riants, joyeux et comptant des profits,
Et c'est pourquoi le père a souffleté le fils.

Alors le fils a dit : - Je m'en vais. L'ombre est faite
Pour les fuites sans fond, et la forêt muette
Est une issue obscure où tout s'évanouit.
L'insulte est une fronde et nous jette à la nuit.
J'ai droit à la colère à mon âge. L'offense,
Tombant du père au fils, est la fin de l'enfance.
Nul ne répond du gouffre, et qui s'en va, va loin.
L'affront du père, ô bois, je vous prends à témoin,
Suffit pour faire entrer le fils en rêverie.
Quoi ! pour avoir senti gronder ma seigneurie
Dans mon âme, devant des manants, pour avoir
Ramené comme il sied des vassaux au devoir,
Pour quelques vils bourgeois brûlés dans leurs masures,
Comte, vous m'avez fait la pire des blessures,
Et l'outrage est venu, seigneur, de vous à moi ;
Et j'ai connu la honte et j'ai connu l'effroi ;
La honte de l'avoir et l'effroi de le rendre ;
Et jusqu'à ce moment nul ne m'eût fait comprendre
Que je pusse rougir ou trembler. Donc, adieu.
Le désert me convient, et l'âpreté du lieu,
Quand la bête des bois devient haute et géante,
N'est point à ses grands pas farouches malséante ;
La croissance rend grave et sauvage l'oiseau ;
Et l'habitude d'être esclave ou lionceau
Se perd quand on devient lion ou gentilhomme ;
L'aiglon qui grandit parle au soleil et se nomme
Et lui dit je suis aigle, et, libre et révolté,
N'a plus besoin de père ayant l'immensité.
D'ailleurs qu'est-ce que c'est qu'un père ? La fenêtre
Que la vie ouvre à l'âme et qu'on appelle naître
Est sombre, et quant à moi je n'ai point pardonné
À mon père le jour funeste où je suis né.
Si je vis, c'est sa faute, et je n'en suis pas cause.
Enfin, en admettant qu'on doive quelque chose
À l'homme qui nous mit dans ce monde mauvais,
Il m'a délié, soit, c'est fini, je m'en vais.
Il n'est pas de devoir qu'un outrage n'efface ;
J'ai désormais la nuit sinistre sur la face ;
Il ne me convient plus d'être fils de quelqu'un.
Je me sens fauve, et voir son père est importun.
Je veux être altier, fier, libre, et je ne l'espère
Que hors de toi, donjon, que hors de vous, mon père.
Je vais dans la sierra que battent les éclairs ;
Leur cime me ressemble ; un souffle est dans les airs,
Il m'enlève. Je pars. Toute lumière est morte,
Le désert s'ouvre ; et l'homme est bienvenu qui porte
Chez des monts foudroyés un souvenir d'affront. -

Et, cela dit, le fils s'en alla.

L'homme est prompt ;
Et nos rapidités, voix, colères, querelles,
Vont au hasard, laissant de l'ombre derrière elles.
Ce père aimait ce fils.

Du haut de sa maison,
Morne, et les yeux fixés sur le pâle horizon,
Il regarda celui qui partait disparaître ;
Puis, quand son fils se fut effacé, le vieux maître
Descendit dans la crypte où son père dormait.
Le crépuscule froid qu'un soupirail admet
Éclairait cette cave, et la voûte était haute.
Dans le profond sépulcre il entra comme un hôte.
Au fond était assis le grand comte d'airain ;
Et dans l'obscurité du blême souterrain,
Brume livide où l'oeil par degrés s'habitue,
Flottait le rêve épars autour d'une statue.

Le colosse posait ses mains sur ses genoux.
Il avait ce regard effrayant des yeux doux
Qui peuvent foudroyer quand leur bonté se lasse.
Le vague bruit vivant qui sur la terre passe,
Chocs, rumeurs, chants d'oiseaux, cris humains, pas perdus,
Voix et vents, n'étaient point dans cette ombre entendus,
Et l'on eût dit que rien de ce que l'homme écoute,
Chante, invoque ou poursuit, n'osait sous cette voûte
Pénétrer, tant la tombe est un lieu qui se tait,
Et tant le chevalier de bronze méditait.
Trois degrés, que n'avait touchés nulle sandale,
Exhaussaient la statue au-dessus de la dalle ;
Don Jayme les monta. Pensif, il contempla
Quelque temps la figure auguste assise là,
Puis il s'agenouilla comme devant son juge ;
Puis il sentit, vaincu, comme dans un déluge
Une montagne sent l'ascension des flots,
Se rompre en son vieux coeur la digue des sanglots,
Il cria :

- Père ! ah Dieu ! tu n'es plus sur la terre,
Je ne t'ai plus ! Comment peut-on quitter son père !
Comme on est différent de son fils, ô douleur !
Mon père ! ô toi le plus terrible, le meilleur,
Je viens à toi. Je suis dans ta sombre chapelle,
Je tombe à tes genoux, m'entends-tu ? Je t'appelle.
Tu dois me voir, le bronze ayant d'étranges yeux.
Ah ! j'ai vécu ; je suis un homme glorieux,
Un soldat, un vainqueur ; mes trompettes altières
Ont passé bien des fois par-dessus des frontières ;
Je marche sur les rois et sur les généraux ;
Mais je baise tes pieds. Le rêve du héros
C'est d'être grand partout et petit chez son père.
Le père c'est le toit béni, l'abri prospère,
Une lumière d'astre à travers les cyprès,
C'est l'honneur, c'est l'orgueil, c'est Dieu qu'on sent tout près.
Hélas ! le père absent c'est le fils misérable.
Ô toi, l'habitant vrai de la tour vénérable,
Géant de la montagne et sire du manoir,
Superbement assis devant le grand ciel noir,
Occupé du lever de l'aurore éternelle,
Comte, baisse un moment ta tranquille prunelle
Jusqu'aux vivants, passants confus, roseaux tremblants,
Et regarde à tes pieds cet homme en cheveux blancs,
Abandonné tout près du sépulcre, qui pleure,
Et qui va désormais songer dans sa demeure,
Tandis que les tombeaux seront silencieux
Et que le vent profond soufflera dans les cieux.
Mon fils sort de chez moi comme un loup d'un repaire.
Mais est-ce qu'on peut être offensé par son père ?
Ni le père, ni Dieu n'offensent ; châtier
C'est aimer ; l'Océan superbe reste entier
Quel que soit l'ouragan que les gouffres lui jettent,
Et les sérénités éternelles n'admettent
Ni d'affront paternel, ni d'outrage divin.
Eh quoi, ce mot sacré, la source, serait vain !
Ne suis-je pas la branche et n'es-tu pas la tige ?
Je t'aime. Un père mort, c'est, glorieux prodige,
De l'ombre par laquelle on se sent soutenir.
La beauté de l'enfance est de ne pas finir.
Au-dessus de tout homme, et quoi qu'on puisse faire,
Quelqu'un est toujours Dieu, quelqu'un est toujours père.
Nous sommes regardés, dans l'âpre nuit du sort,
Par des yeux qui se sont étoilés dans la mort.
Que n'es-tu là, debout ! Comme tu serais maître,
Seigneur, guide, gardien, juge ! Oh ! je voudrais être
Ton esclave, t'offrir mon coeur, courber mon front,
Et te sentir vivant, fût-ce par un affront !
Les avertissements des pères sont farouches
Mais bons, et, quel que soit l'éclair dont tu me touches,
Tout ce qui vient d'en haut par l'âme est accepté,
Et le coup de tonnerre est un coup de clarté.
Avoir son père, ô joie ! Ô géant d'un autre âge,
Gronde, soufflète-moi, frappe-moi, sois l'outrage,
Sois la foudre, mais sois mon père ! Sois présent
À ma vie, à l'emploi que je fais de ton sang,
À tous mes pas, à tous mes songes ! Que m'importe
De n'être que le chien couché devant ta porte,
Ô mon seigneur, pourvu que je te sente là !
Ah ! c'est vrai, soixante ans la montagne trembla
Sous mes pas, et j'ai pris et secoué les princes
Nombreux et noirs, sous qui râlaient trente provinces,
Gil, Vermond, Araül, Barruza, Gaïffer,
J'ai tordu dans mes poings tous ces barreaux de fer ;
J'ai fait tomber du mur les toiles d'araignées,
Les prêtres ; j'ai mon lot de batailles gagnées
Comme un autre ; pourtant frappe-moi si j'ai tort !
Oui, mon épée est fière et mon donjon est fort,
J'ai protégé beaucoup de villes orphelines,
J'ai dans mon ombre un tas de tyrans en ruines,
Je semble presque un roi tant je suis triomphant ;
Et je suis un vieillard, mais je suis ton enfant !

Ainsi parlait don Jayme en ces caveaux funèbres
À son père de bronze assis dans les ténèbres,
Fantôme plein de l'âme immense des aïeux ;
Et pendant qu'il parlait Jayme fermait les yeux ;
Sa tête était posée, humble, et comme abattue,
Sur les puissants genoux de la haute statue ;
Et cet homme, fameux par tant d'altiers défis
Et tant de beaux combats, pleurait ; l'amour d'un fils
Est sans fond, la douleur d'un père est insondable ;
Il pleurait.

Tout à coup, - rien n'est plus formidable
Que l'immobilité faisant un mouvement,
Le farouche sépulcre est vivant par moment,
Et le profond sanglot de l'homme le secoue, -
Le vieux héros sentit un frisson sur sa joue
Que dans l'ombre, d'un geste auguste et souverain,
Caressait doucement la grande main d'airain.

_________________
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