Pour les danseurs.
Sonnet.
Au bruit de ces doux instrumens
Qui comblent nos coeurs d' alegresse,
Nous faisons plus de mouvemens
Que Thaïs n' en fit dans la Gréce.
Mais voyant en ce beau sejour
Des beautez en telle abondance,
Pour suivre les loix de l' amour
Nous quittons celles de la dance.
Si l' on nous fait quelque faveur,
Nous aimerons avec ferveur
Les douces causes de nos flâmes ;
Et ferons voir en ces transports
La legereté de nos corps,
Et la constance de nos ames.