III
Dans le fond d'un hallier deux corps sont étendus.
Au tronc des arbres verts, comme s'attache un lierre,
C'est ainsi que deux corps se traînent suspendus
Aux restes de leur vie. Auprès d'eux, sur la terre
Une femme, pieds nus, dans la nuit solitaire,
Aux vents affreux du nord livre ses cheveux gris
Et bégaye en pleurant: Mon fils! mon pauvre fils.