Les frissons de la Muse
18 avril 1907
A Etienne SOUCHON
Ô combien j'ai compris les accents de ta lyre
Et l'aspect souriant des vastes « Vaux de Vire »
Sur la carte, décrits, en quelques vers charmants
Me dit que dans ton coeur les frissons du printemps
Germent comme une fleur dans la nature en fête
La nature en travail inspire le poète
Les jardins verdoyants et les bois endormis
Les sentiers traversant, les routes, les taillis
Tout chante et le poète en des strophes légères
Comme tu l'as écrit sait chanter les « Chimères ».
Honoré HARMAND