I
La nuit fait jouer ses éventails de silence et d'ombres.
Derrière l'horizon s'éteignent le rire et la douleur des
humains.
Tu reposes, moi, je veille!
À genoux, bras serrés sur ma poitrine toute brûlante de
baisers retenus,
Je bois le souffle de ton haleine.
La nuit fait jouer ses éventails de silence et d'ombres.