Sur les amours d' Isabelle.
Sonnet.
Ô que les mespris d' Isabelle
Cher Mauduit, te feront priser !
N' est-ce pas t' immortaliser,
Que de mourir ainsi pour elle ?
N' accuse donc plus cette belle,
Qui vient tes flâmes attiser ;
Croy que pour te favoriser
Elle paroist ainsi cruelle.
Sa rigueur a produit ces vers,
Où peignant tes travaux divers,
Ta gloire a sceu l' art de se peindre.
Et tu nous forces d' advoüer,
Que ton mal n' est pas tant à plaindre,
Que ton esprit est à loüer.